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BioTfuel : objectif 2020

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Sept ans pour développer et commercialiser une chaîne de procédés utilisant la voie thermochimique (torréfaction et gazéification) pour aboutir à du biodiesel et biokérosène de deuxième génération, c'est le temps que se donnent les partenaires du projet BioTfuel (CEA, IFP énergies nouvel les, Axens, ThyssenKrupp , Sofiprotéol , Total ). Deux démonstrateurs vont être installés d'ici à 2013, afin de valider un process et obtenir des règles d'extrapolation. L'un, sur le site de Novance, à Venette (Oise), modélisera l'étape de torréfaction par le traitement de 3 t/h de biomasse d'horizons divers.

" Le but est de rechercher le spectre le plus important de ressources lignocellulosiques pour obtenir un produit le plus homogène possible",explique Philippe Tillous-Borde, DG de Sofiprotéol, en évoquant aussi bien la cellulose forestière ou agricole que les résidus de moulins ou les taillis à courte rotation. L'autre, sur l'ancien site de raffinage de Total, à Dunkerque (Nord), simulera l'étape de gazéification et de conditionnement du gaz de synthèse. " En 2017 ou 2018, nous devrions disposer d'éléments permettant de définir une chaîne industrialisable ", estime Jean-François Rous, président de BioTfuel. Dès 2020, une unité de gazéification ayant recours à cette technologie pourra produire 200 000 t de carburant par an à partir de 1 Mt de biomasse. Les unités de torréfaction seront, soit disséminées pour alimenter un site unique de gazéification, soit rassemblées sur ce site.

R. F.

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