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La volatilité des céréales au plus bas

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Généralement, un regain des cours des matières premières agricoles a tendance à renforcer la volatilité, un marché à la hausse étant plus tendu. Le rebond des cours, observé depuis le mois de mars, n'entraînerait pourtant pas dans son sillage la volatilité. C'est ce que révèle l'évolution de l'indice de volatilité Agritel. Cet indice pondère les volatilités implicites des différentes échéances selon la taille des positions ouvertes. La pondération du blé, du colza et du maïs, composant cet indice était ainsi, fin avril, respectivement de 83 %, 15 % et 2 %. Depuis mars, il s'est stabilisé entre 19 et 20 %, après avoir atteint un minimum de 18,5 % fin février, avant de se rapprocher tout de même fin mai des 21 %. L'explication n'est pas forcément aisée, mais pour Olivier Merle, d'Agritel, « les stocks de céréales restent tout de même conséquents et les opérateurs croient modérément à un raffermissement net des cours ». Du coup, la nervosité sur les marchés reste encore mesurée.

Parallèlement, le nombre d'options en blé sur l'échéance novembre 2010 a franchi le seuil des 100 000, il y a quelques semaines. En effet, une option est désormais beaucoup plus accessible aux opérateurs, qu'il y a deux ans, lorsque la volatilité flirtait avec les 40 % et que les cours étaient grimpés a 260 €/t. Alors que le prix d'une option (la prime) a la monnaie pouvait valoir 40 € à ce moment-là, elle coute, aujourd'hui, près de quatre fois moins.

R. F.

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