Le plus dur est-il à venir ? Si, sur le dernier exercice clos, les entreprises ont plutôt bien tiré leur épingle du jeu dans un contexte mouvementé, celui en cours laisse très perplexe avec de fortes retombées attendues de l’inflation, notamment pour le poste énergie qui devient une préoccupation prioritaire pour les entreprises. La campagne actuelle va demander des cadres de gestion rigoureux, tout comme pour l’exercice 2021-2022 qui a exigé de grands efforts de gestion, comme le fait remarquer Antoine Pissier, président de la Fédération du négoce agricole : « On s’est retrouvé dans des situations inédites où il fallait gérer en même temps des problématiques de délai d’appro, de logistique, d’explosion des cours des engrais et de volatilité des céréales colossale. Il a fallu de la rigueur dans le cadre de gestion et bien définir le niveau de risque que l’on s’autorisait. » Et ce fut franchement stressant, comme le fait remarquer François Gibon, directeur de la FNA : « Les dirigeants ont eu la trouille au ventre sur les marchés ; c’est un travail énorme de suivi et de pilotage de l’activité de commercialisation et de couverture. »
Contenu réservé
Dossier Introduction

2650
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
7 %
Vous avez lu 7 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue