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Le plan d’Euralis pour relancer la production de poulets

Sylvain Claveria, directeur des productions animales d'Euralis, a développé les ambitions de la coopérative, mercredi 4 juin, à Monties (Gers), lors d'une présentation dans un bâtiment de poulets d'un éleveur qui s'est lancé il y a cinq ans.

Euralis a présenté, mercredi 4 juin, son plan pour développer la production de poulets. Objectif : un million de bêtes supplémentaires en cinq ans.

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« Quand on pense à Euralis, on pense aux canards et aux cultures végétales. Mais il ne faut pas oublier les poulets ! », s’exclame Sylvain Claveria, directeur des productions animales de la coopérative. Le groupe a présenté, mercredi 4 juin, à Monties (Gers), son plan pour amplifier la production de poulets. Le défi est de taille : l’augmenter de 20 % dans les cinq prochaines années.

« Nous sommes à 4,6 millions, nous voulons passer à plus d’un million supplémentaire », reprend le directeur. Soit, en plus, 600 000 volailles label rouge (Gers et Sud-Ouest) via 40 bâtiments de 400 m2 ; 400 000 poulets IGP Landes dans 10 sites de 12 cabanes de 60 m2 ; et 300 000 volailles du quotidien, dans deux bâtiments de 1 500 m2.

« Nous nous lançons dans l’élevage de poulets standards »

« Nous nous lançons donc dans l’élevage de poulets dits standards, pour répondre à la demande des consommateurs et des abattoirs, souligne Sylvain Claveria. En label rouge, nous avons le savoir-faire et nous avons besoin de remplacer les départs. » La coopérative est en effet passée de 180 à 140 éleveurs en cinq ans et elle a perdu un million de volailles, du fait notamment de la grippe aviaire.

Euralis propose donc une « nouvelle offre » aux éleveurs, exposée par Sandra Fontaine, responsable des activités volailles : « Il s’agit soit d’une aide directe, versée en une fois, lors de l’entrée des poussins, soit d’une aide indirecte, avec un prix de reprise des poulets plus élevé pendant dix ans, soit d’un mix des deux. » Elle rappelle aussi que, chez Euralis, « cette production est contractualisée pendant cinq ans. Et si le prix de l’aliment augmente, le prix du vif suit en conséquence. »

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