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Les fourragères à l’honneur chez Eureden

Environ 150 agriculteurs, 150 étudiants et 200 collaborateurs ont assisté aux différents ateliers lors des journées Eureden, « Du champ au tank », dédiées aux semences fourragères, les 21, 22 et 23 mai, à Goudelin (Côtes-d’Armor).

Du 21 au 23 mai, le groupe coopératif breton a organisé trois journées sur la thématique des fourragères, avec une grande plateforme d’essai. L’occasion de faire le point sur la conduite de ces cultures pour les agriculteurs, ainsi que pour les équipes terrain d’Eureden.

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« Du champ au tank » : c’est ainsi qu’Eureden a baptisé ses journées dédiées aux fourragères, organisées les 21, 22 et 23 mai à Goudelin (Côtes-d’Armor). « Mais on aurait pu dire du champ au kilo de viande », sourit Philippe Lécuyer, responsable du pôle agronomie et développement chez Eureden, car elle s’adressait autant aux élevages laitiers que bovins viande.

La coopérative bretonne organise très régulièrement des plateformes, mais rarement de cette ampleur. « Nous voulions aussi lier ce temps fort à l’animal, car la finalité des fourragères, c’est qu’elles soient valorisées par les animaux », appuie Philippe Lécuyer. Pour le responsable du pôle agronomie, « c’est un sujet sur lequel il est important de redonner quelques règles de conduite, car les gains à la clé pour les producteurs sont non négligeables, par exemple pour gagner en autonomie protéique. »

500 participants

Les fourragères ont été semées le 1er octobre 2024, en mélange, mais aussi en solo, pour mieux voir leurs caractéristiques. Environ 500 personnes ont assisté aux différents ateliers sur les trois jours : 200 collaborateurs du groupe (TC en productions végétales, animales, agroenvironnement et magasiniers), 150 agriculteurs et 150 étudiants. Pour les équipes terrain, « cela leur permet de se sentir plus à l’aise sur ce sujet, observe Philippe Lécuyer, et en quelque sorte de toucher le produit ».

Une prestation Ecorobotix sur prairies

Les neuf ateliers, d’une durée chacun de 30 minutes, ont abordé différentes thématiques : dérobées pour l’interculture, plantes semi-pérennes, pérennes, équilibre des rations, conservation de l’enrubannage, fertilisation, nouvelles variétés, couverts végétaux (atelier qui n’a pu être présenté pour des soucis de levée) et désherbage localisé. Sur ce dernier point, l’intérêt de l’Ara d’Ecorobotix et de Carbon Bee a été évoqué.

Pour aller plus loin, « nous prévoyons ce printemps de comparer pour des rumex un désherbage en plein, l’Ecorobotix, le Carbon Bee et les cartographies Telespazio », indique Philippe Lécuyer. Eureden, qui propose déjà des prestations de l’Ara en légumes, compte les étendre aux prairies à partir de l’automne prochain.

« Nous avons eu de très bons retours, se réjouit Philippe Lécuyer. Cette plateforme en appelle d’autres, peut-être dans deux ou trois ans, ce n’est pas encore calé. Et nous allons diffuser des vidéos sur les différents sujets abordés, prises lors de ces journées. »

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