Océalia envisage de reprendre Piveteau
Le groupe coopératif Océalia et le groupe Piveteau ont annoncé, mardi 9 septembre, être entrés en discussion en vue de la prise de contrôle du second par le premier.
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C’est une opération d’une certaine ampleur sur laquelle sont en train de plancher le groupe de négoce Piveteau et le groupe coopératif Océalia. Les deux acteurs de Nouvelle-Aquitaine sont entrés en négociation en vue de « la reprise majoritaire » de Piveteau par Océalia, ont-ils fait savoir mardi 9 septembre en fin de journée.
Maintien de l’identité du négoce et des équipes
Membre du réseau Actura et du groupement Atlantique céréales, le groupe Piveteau, acteur historique du négoce agricole (appro, collecte, transformation), est implanté dans quatre départements (Charente, Charente-Maritime, Vienne et Indre-et-Loire) via 14 sites et une capacité de stockage de 126 000 t. Le groupe, qui totalise 80 salariés et s'adresse à 1 500 clients, comprend six filiales : Piveteau et fils, Demograins, PMS Agri, Chantegrains, Grains d’Aquitaine et ALVS 17. Dans notre dernier palmarès des négoces publié en janvier 2025, il se plaçait en 18e position, avec un chiffre d’affaires de 103 M€.
Dans le cadre de cette reprise, le groupe Piveteau, dirigé par Christian Piveteau depuis le décès de son frère Gérard, conserverait son identité de négoce, ses sites et ses équipes. « Les équipes actuelles continueraient d’animer et de diriger l’activité, garantissant ainsi à la fois continuité, confiance et stabilité pour les agriculteurs, partenaires et collaborateurs », confirment les acteurs, qui ont convenu de ne pas apporter d’éléments complémentaires au communiqué de presse diffusé mardi 9 septembre.
« Des offres différenciées et performantes »
Ce rapprochement permettrait, selon les protagonistes, de valoriser à la fois « l’ancrage local depuis quatre générations, la réactivité et la proximité du groupe Piveteau » et « la solidité, les expertises et les capacités de développement d’Océalia », déjà proche du milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Les deux groupes ont pour volonté de « proposer des offres différenciées et performantes aux agriculteurs du territoire, selon leurs besoins, dans une dynamique de projet partagé et durable ».
Ils étaient déjà associés depuis de longues années à travers des structures communes comme le Grenier du Roy (silos mutualisés de Cognac), la Sica Atlantique (silos portuaires céréaliers de La Rochelle et Tonnay-Charente), et depuis cet été au sein d’Aquitabio, pour la commercialisation de leurs céréales bio.
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