Les témoignages qui suivent de cinq coopératives et d’un négoce illustrent la dynamique mise en œuvre pour capter les nouveaux porteurs de projets, voire donner envie à des jeunes ou moins jeunes de s’installer en agriculture. Avec une approche des cédants plus prégnante, des moyens humains et financiers renforcés et de nouveaux dispositifs. Sans oublier l’écoute attentive des besoins et attentes de ces nouvelles générations prêtes à s’impliquer avec leur partenaire coop ou négoce si elles y trouvent du sens.
Maïsadour structure toute une nouvelle démarche
Le groupe coopératif Maïsadour est en pleine rénovation de son approche des nouveaux porteurs de projet, avec notamment des TC ambassadeurs, afin d’assurer le devenir de ses activités.
« Comment capter les nouveaux profils d’agriculteurs pour que nous puissions assurer les volumes dont nous avons besoin et la pérennité de nos filières ? », s’interroge Leslie Vivès, responsable marketing agricole du groupe coopératif Maïsadour. Pour répondre à ce questionnement, l’approche de ce sujet est en pleine structuration. Une nouvelle organisation est ainsi mise en place. Leslie Vivès est devenue également chef de projet transmission-installation. « Nous travaillons avec une élue référente, Chantal Brèthes, vice-présidente, et une équipe projet où tous les métiers du pôle agricole sont représentés (nutrition et production animales, productions végétales…) ». En septembre, un conseiller, recruté à temps plein sur ce dossier, rejoindra le groupe pour renforcer l’approche. Responsable marketing agricole du groupe Maïsadour, Leslie Vivès (à dr.) est aussi cheffe de projet transmission-installation et travaille ce dossier avec Chantal Brèthes, élue référente et vice-présidente, et une équipe projet. (© Maïsadour) Une formation pour les TC D’autre part, des ambassadeurs vont être nommés parmi les cent technico-commerciaux de la coopérative et des filiales agricoles afin d’en faire des relais pivots pour les nouveaux porteurs de projets. « Une multitude d’acteurs gravitent autour des projets, mais il n’y a pas vraiment d’interlocuteur central », remarque Leslie Vivès. Le rôle de ces TC sera de détecter les projets et d’être des facilitateurs en fédérant, ainsi que d’avoir la capacité de préparer la transmission d’une exploitation. Pour bien les inscrire dans cette posture, une formation est prévue cette année. Travailler à la transmission est un véritable enjeu, surtout en productions animales, secteur pour lequel une enquête, menée par un groupe de travail d’élus et de salariés, a dénombré qu’un tiers des producteurs avaient plus de 55 ans. Aussi, la coopérative ambitionne d’accompagner, en 2023-2024, une dizaine de projets de transmission « en identifiant les cédants sans successeur pour les mettre en relation avec des repreneurs ». Pour se donner davantage de visibilité auprès de potentiels candidats à l’installation, il est question également de renforcer et mieux structurer la relation avec les lycées agricoles et de mettre en place un partenariat, dans un esprit de complémentarité, avec la chambre d’agriculture « vers laquelle se tournent naturellement les profils non issus du milieu agricole, qui représentent aujourd’hui un candidat à l’installation sur trois ».Une offre modernisée Afin de mieux répondre aux besoins de la nouvelle génération, Maïsadour souhaite aussi aller au-delà de la charte jeunes adhérents qui offre aux nouveaux installés des remises en appro et un accès prioritaire à des productions à forte valeur ajoutée (légumes, semences). « Nous menons ainsi une réflexion sur la façon dont nous pouvons les aider à atteindre un bon équilibre de vie. » D’autant que les exploitations reprises peuvent avoir des tailles importantes. « Nous devons moderniser notre offre afin de simplifier leur quotidien et leur faire gagner du temps. » Ces évolutions s’intègrent dans la transformation engagée par la coopérative illustrée, par exemple, avec la nouvelle marque Vega Maïsadour et l’accent mis particulièrement sur l’agriculture régénératrice et les productions à valeur ajoutée. Une transformation qui vise notamment à renforcer l’attractivité du groupe auprès des nouvelles générations « qui aspirent à un changement de pratiques avec des attentes qui évoluent en matière d’accompagnement ».Jeudy ouvre ses portes aux nouveaux installés
Raphaël Jeudy, le jeune dirigeant du négoce auvergnat éponyme, fait visiter son entreprise à tout nouvel agriculteur tout en créant un lien d’écoute.
Comme tous les distributeurs, les Ets Jeudy (Allier) ont mis en place des aides financières pour les nouveaux installés, jeunes ou moins jeunes. « C’est bien évidemment important, mais cela ne suffit pas », explique Raphaël Jeudy, jeune président de l’entreprise éponyme. Pour aller plus loin en créant un véritable lien avec ces nouveaux chefs d’entreprise, il leur propose de venir prendre un café convivial avec lui. Des échanges qui se terminent par une visite du négoce. Raphaël Jeudy, au centre, dirigeant du négoce éponyme, reçoit deux jeunes agriculteurs lors du centenaire de son entreprise, en mai dernier. (© C .DEQUIDT) Cette initiative est inspirée de l’histoire de sa relation avec son père. « Lorsque j’ai pris la succession de mon père, je le sollicitais souvent pour des conseils. Dès que l’un avait besoin de parler à l’autre dans une vie où nous sommes des Cocotte-minute permanentes, mon père proposait de boire un café chez mamie. Ces discussions, conseils et partages m’ont fait grandir. Et un jour, papa n’a plus été là et je lui ai dit : « Je vais devoir parler à la cafetière ». Il m’a répondu, à juste titre, de lui trouver un remplaçant ; ce que j’ai fait. »Un partenaire à l’écoute Aussi, Raphaël Jeudy espère bien que, un jour, son portable « sonnera pour que l’agriculteur ne parle pas à sa cafetière, mais bien à un partenaire qu’il juge fiable et à son écoute ». Le négoce a aussi créé des clubs appelés « Collectifs » autour de la qualité et de l’agriculture raisonnée où quelques anciens apportent de l’expérience aux jeunes. « Les ouvrir sur le thème du changement de génération aurait certainement du sens. »Huit conseillers installation chez Eureden
Le groupe breton Eureden a renforcé les moyens d’accompagnement avec une équipe de huit conseillers transmission et installation et d’un animateur.
Depuis une vingtaine d’années, le groupe coopératif Eureden a pris en main la question du renouvellement des générations en démarrant par le secteur porcin et a dédié par la suite des conseillers installation également aux activités lait, volaille de chair et œuf. Aujourd’hui, c’est un pôle Stratégie des exploitations agricoles de huit conseillers qui gère les dossiers de transmission et d’installation avec trois autres domaines ajoutés au cours des trois dernières années : les énergies renouvelables (notamment photovoltaïque), les filières bio et les céréales et oléoprotéagineux. « On se pose systématiquement la question des énergies renouvelables lors de l’installation d’un nouvel agriculteur, tient à préciser Dominique Villoury, responsable des projets photovoltaïques. Je crois beaucoup à la piste de la location de toiture à un tiers investisseur pour apporter un complément de revenu. » L'équipe de conseillers installation d'Eureden avec, de gauche à droite au 1er rang, Pascal Cadot (oeufs), Patrice Lavolé (porc) et Philippe Le Vannier (porc), et au 2nd rang, Jean-Marc Le Trionnaire (volailles de chair), Jean-Yves Deslandes (lait et bovins viande), Louise Bouchard (bio) et Dominique Villoury (énergies renouvelables). Il manque Didier Rebillard (productions végétales). (© Eureden) Un départ sur deux dans les dix ans Cette équipe, qui pourrait accueillir prochainement un neuvième conseiller en légumes industries, est animée par Damien Craheix, responsable innovation en productions animales. « L’innovation est un sujet à part entière en matière d’installation », souligne-t-il. Et elle est une source d’attractivité dans un contexte où la Bretagne enregistre une installation pour trois départs. Un niveau de renouvellement qui est « un minimum pour assurer nos productions », déclarait Denis Le Moine, vice-président du groupe, lors du point presse annuel d’Eureden en juin dernier.« Nous avons à mener un gros travail de transmissibilité des exploitations » La question de l’installation est d’autant plus sensible que la région bretonne est marquée par un recul des productions animales et une végétalisation des exploitations. Une tendance qui inquiète d’autant qu’en lait, par exemple, « nous nous attendons à un départ sur deux dans les dix ans », précise Jean-Yves Deslandes, conseiller installation en bovin lait ou viande. Et les profils des repreneurs évoluent avec un besoin d’autonomie plus prononcé en matière de décision et de fonctionnement. « Nous recevons aujourd’hui surtout des demandes d’installation en individuel sur 50 à 60 ha et avec 500 000 litres de lait conventionnel. Alors que jusque-là, nous avions affaire plutôt à des structures sociétaires », ajoute-t-il, tout en pointant l’attention à porter au respect d’un nombre d’UTH suffisant en regard du potentiel de production prévu. « Sinon, nous appelons à la vigilance et à ne pas poursuivre le projet. »À la rencontre des collégiens Pour lever un des principaux freins à l’installation, qui est son coût à la hausse sur ces dernières années, Eureden propose diverses mesures financières d’accompagnement. Parmi elles, la possibilité de participer, en porc et volaille, au capital de la structure par l’intermédiaire de la SAS Élevage Avenir, et qui va être élargie au secteur bovin viande. Et pour lever le frein du manque d’attractivité du métier agricole, y compris pour la main-d’œuvre nécessaire sur les exploitations, les conseillers vont à la rencontre des collégiens et lycéens, via notamment le forum « les métiers verts » organisé par les chambres d’agriculture. « Nous avons un gros travail d’attractivité et aussi de transmissibilité des exploitations à réaliser », avance Jean-Marc Le Trionnaire, conseiller installation en volaille de chair. Cette question de la transmissibilité est devenue prégnante dans la démarche entreprise envers les cédants depuis des années et dans laquelle les technico-commerciaux jouent un rôle essentiel puisqu’ils gèrent la mise en relation avec les conseillers installation. Sur son territoire, Eureden a dénombré 1 200 exploitations à céder dans les deux ans, mais elles ne sont pas toutes transmissibles : à peine la moitié en lait, un bâtiment sur deux en volaille, de même en porc.Soléo constitue un réseau d’espaces-tests
Le fonds d’investissement Soléo, détenu par plusieurs coopératives dont Océalia, monte un réseau de fermes-tests pour accueillir des porteurs de projet en élevage.
« Nous avons observé que de nombreux porteurs de projet n’étaient pas issus du milieu agricole ou du territoire. Et nous avons alors saisi l’intérêt d’accueillir ces porteurs de projet sur une exploitation pour leur permettre de faire un test avant de concrétiser leur projet », souligne Laurent Stéfanini, directeur de Soléo Développement, fonds qui accompagne les projets d’installation, de transmission ou de développement dans le secteur élevage. Ce fonds est assuré par plusieurs coopératives agricoles du nord de la Nouvelle-Aquitaine, dont Océalia qui détient 60 % du capital, Sèvre & Belle, Terra Lacta, Caveb, Cap Faye, Alicoop, ainsi que par des caisses du Crédit Agricole. Laurent Stéfanini, directeur de Soléo Développement. (© H.LAURANDEL) Une dizaine d’exploitations Cette initiative d’espace-test agricole a été expérimentée en 2022 avec une exploitation d’élevage caprin dans le cadre de la structure Soléo Chevrettes (lire ci-dessous). « Ainsi, un couple souhaitant s’installer en caprin a pu réaliser un stage de trois semaines sur une exploitation de 1 000 chèvres. Mais l’un des conjoints n’a pas accroché avec la réalité du terrain et le projet ne s’est pas concrétisé. » La SCEA Aubergère, exploitation porcine, fait partie du réseau d'espaces-tests agricoles que Soléo met en place. (© Alicoop) Aujourd’hui, un réseau est en cours de constitution avec pour objectif d’atteindre rapidement une dizaine d’exploitations qui acceptent d’accueillir des nouveaux porteurs de projets. « Nous projetons d’avoir une à deux structures d’accueil par filière, en bovin, caprin, ovin, porcin et volaille, précise Laurent Stéfanini. Puis, nous étofferons ce réseau au fur et à mesure. » Et si les productions végétales ne sont pas spécifiquement concernées, elles font quand même partie de l’expérience dans le cas des exploitations en polyculture-élevage.Se rapprocher des centres de formation Ce projet, qui s’inscrit dans la démarche Arcad (Agir pour la reprise et la création en agriculture durable), va s’appuyer en priorité sur des exploitations déjà accompagnées par Soléo, notamment celles étant structurées avec des salariés et alors plus aguerries à l’encadrement des nouveaux agriculteurs. La durée du test va dépendre du besoin de ces derniers. « Nous pouvons avoir juste une phase de découverte de moments clés en élevage, comme la mise bas en caprin, qui va durer quatre à six semaines. Ou partir sur une période plus longue dans un cadre d’apprentissage. » Pour déployer le dispositif auprès des porteurs de projet, Soléo se rapproche des centres de formation pour multiplier les opportunités et alimenter ainsi un vivier de porteurs de projet. Afin de donner de la visibilité au projet, il est question également d’établir une carte des exploitations d’accueil. En outre, Soléo tient à être en capacité de faire le lien avec les cédants, avec la création d’un fichier des exploitations à céder, et, comme le précise Laurent Stéfanini, à s'« impliquer davantage dans les conventions Safer ».1,4 M€ mobilisés depuis neuf ans
Trois structures Soléo sont nées au fil du temps : le fonds d’investissement Soléo Développement créé en 2014 par quatre coopératives (Charentes Alliance et Coréa, devenues Océalia, Sèvre & Belle et Cap Faye), Soléo Chevrettes en 2015 et Soléo Expertises en 2019. Soléo Développement réunit aujourd’hui six coops actionnaires et cinq caisses régionales du Crédit Agricole et s’adresse aux agriculteurs adhérents des entreprises actionnaires ayant un projet, en élevage, d’installation, de transmission ou de développement. Depuis 2020, un poste à temps plein, tenu par Anne Porchet, est dédié à l’accompagnement des cédants et des porteurs de projet. Ce fonds est doté de 4,5 M€ et intervient sous forme de cautions bancaires ou de prise de participation au capital de l’exploitation pour une durée de cinq à dix ans. Depuis sa création, il a mobilisé 1,4 M€. « Nous pouvons combiner nos solutions avec d’autres comme celle d’Alter’NA qui est un fonds de garantie de la Région Nouvelle-Aquitaine pour soutenir les projets agroécologiques », commente Laurent Stéfanini, directeur de Soléo Développement.À Bourgogne du Sud, les jeunes investis dans la com'
Un groupe de huit jeunes installés ont pris en main le plan de communication de la coopérative Bourgogne du Sud.
Comme plus d’une soixantaine de coopératives agricoles françaises, Bourgogne du Sud a impliqué ses jeunes adhérents dans la formation Atouts Jeunes (proposée par le groupe Triangle). « 51 jeunes installés l’ont suivie au travers de quatre promotions entre 2011 et 2021. Sept d’entre eux ont rejoint le conseil d’administration et 80 %, les conseils pléniers de proximité », précise Aline Saget, directrice juridique, RH et communication. Et pour aller plus loin dans le lien avec les jeunes du territoire, une session Atouts Performance Communication a été mise en place en 2021. Le groupe Atouts Performance Communication de jeunes adhérents, avec, de gauche à droite,, Hélène, Sarah, Julia, Emmanuel, Maxime (salarié chez Bourgogne du Sud), Jean, Mathieu, Xavier, Aline Saget (directrice com, RH et juridique) et Marvyn (salarié BDS à la com). (© Bourgogne du Sud) Un groupe de huit jeunes agriculteurs s’est alors constitué et, après un cycle de formation rapide, il s’est vu confier le plan de communication de la coopérative. « C’est une belle réussite avec des réalisations très concrètes et mobilisatrices », se réjouit Aline Saget. Cette initiative a permis de créer une dynamique autour de la communication avec une génération particulièrement sensible à ce sujet. « Tous se sentent très impliqués. Aucune idée n’est rejetée. Il y a beaucoup de partage et le champ des possibles est très large. »Une journée « Jeunes installés » Une liste non exhaustive d’actions a été établie : une journée « Jeunes installés » en janvier 2024, qui sera une première pour la coop ; un livret d’accueil pour chaque nouvel installé ; une présence systématique dans les rendez-vous agricoles des départements du périmètre de la coop ; des interventions dans les lycées agricoles et parfois non agricoles ; l’organisation de visites de l’entreprise pour des non-agriculteurs ; la création d’une communication spécifique grand public, qui s’affiche dans les champs, sur les métiers des adhérents dans une région riche en grandes cultures, vigne et élevage. Une réalisation a été particulièrement marquante en 2022 : la création d’une vidéo « Sur la route du soja » qui retrace la filière du champ à la transformation. Cette vidéo a été présentée en AG et diffusée sur les réseaux sociaux. La dynamique a été tellement forte que deux autres vidéos sont en cours, « Sur la route du lait » et « Sur la route du blé ».TERRENA MOBILISE 48 M€
Le groupe Terrena a annoncé, lors de son AG du 15 juin, un plan conséquent de soutien à l’installation et au développement, de 48 M€ sur cinq ans. Les premières réflexions en amont sont nées il y a deux à trois ans au sein de la chaire Germéa à laquelle Terrena participe. « Nous avions senti que les mutations en cours étaient d’une autre nature que celles connues jusque-là, relate Christophe Couroussé, directeur développement agricole durable. Notre président a voulu alors prendre le temps d’échanger sur les territoires à ce sujet et nous en avons tiré certains enseignements ». À partir de là, un grand plan d’action a été mis sur pied autour de quatre dispositifs :Terrena Avenir pour accompagner les nouveaux installés . Les moyens consacrés à l’installation sont doublés et le plafond d’aide financière est relevé pour s’adapter à la hausse du coût des projets. Ainsi, tout nouvel installé va pouvoir recevoir une aide globale de 10 500 € sur 3 ans. Et les avances financières peuvent monter jusqu’à 15 % de l’investissement plafonné à 185 000 €.Terrena Transmission pour former les agriculteurs cédants en partenariat avec les chambres d’agriculture. Et pour les encourager à anticiper au moins cinq ans en avance afin que « le nouvel installé puisse travailler durant un à deux ans sur l’exploitation à reprendre et ainsi se l’approprier ».Un fonds d’investissement de 20 M€ pour anticiper le risque d’intégration de l’amont par l’aval et défendre l’indépendance des agriculteurs. « Il va falloir alors les aider pour la reprise des exploitations sur des montants bien plus élevés aujourd’hui. Nous travaillons à un fonds d’investissement avec des prises de participation sur cinq à dix ans et qui devrait être opérationnel d’ici un an. » Ce fonds pourra être ouvert à des partenaires des filières.Cap’entreprise, parcours de formation des jeunes jusqu’à leur statut de chef d’exploitation. « Nous allons créer un parcours prévoyant de les accueillir dans les exploitations et au sein de la coopérative. » Une réflexion est en cours avec l’Esa d’Angers et un réseau de lycées et devrait aboutir dans les six mois. Christophe Couroussé, directeur développement agricole durable chez Terrena (© Franois Gaillot) Sommaire Séduire les nouvelles générations d’agriculteurs