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Chez Arterris, les visites managériales de sécurité ont changé la donne

Arterris envisage de réaliser 1 000 visites managériales de sécurité par an. « Nous espérons atteindre cette cible d'ici à trois ans », affirme Yasmina Bousraou, secrétaire générale d’Arterris.

Depuis la mise en place de visites managériales de sécurité, le taux de fréquence des accidents du travail a baissé chez Arterris.

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Une baisse de 30 % du taux de fréquence (1) des accidents du travail en deux ans, ce n’est pas rien ! Ce chiffre « est en effet passé de 24 sur le groupe en 2023 à 18,5 à fin septembre 2025, se félicite Yasmina Bousraou, secrétaire générale du groupe coopératif Arterris. La responsable explique : « On avait réussi à le faire baisser il y a plusieurs années en mettant en place le quart d’heure de sécurité, en formant les managers et en imposant des audits sur la question. Mais ça stagnait depuis quelque temps et ça avait même explosé la dernière année. »

« Montrer que l’entreprise est mobilisée »

Le tournant est venu de la mise en place de visites managériales de sécurité (VMS), pour lesquelles, depuis l’an dernier, 92 managers (y compris la direction générale) ont été formés pendant deux jours. Concrètement, « un manager va observer un salarié en situation de travail, pendant une vingtaine de minutes », détaille Yasmina Bousraou.

Les deux personnes échangent puis cinq points sont retenus : « L’idée est d’avoir peu de points, avec des retours positifs, des comportements potentiellement dangereux à modifier et des conditions dangereuses qu’il faut changer très vite. » Puis un compte rendu est réalisé. « Notre volonté est aussi de montrer à tous que l’entreprise est fortement mobilisée sur ces sujets. Et ça fonctionne », met en avant la responsable.

Toute la ligne hiérarchique a ainsi un objectif : réaliser 11 VMS par personne formée et par an. De quoi réaliser 1 000 visites par an. Et donc toucher chaque salarié tous les deux ans et demi. « C’est ambitieux, admet la secrétaire générale, mais on espère atteindre cette cible dans les trois ans. »

(1) Le taux de fréquence est calculé de la façon suivante : (nombre d’accidents/heures travaillées) x 1 000 000.

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