Login

La nutrition animale assure en matière de qualité

Sur les 133 500 lignes de résultats d’analyse de 2019 présentées par Oqualim, seules 11 ont donné lieu à des alertes. © Y. BOLOH

En mycotoxines, en dioxine comme en pesticides, les niveaux détectés dans les matières premières et les aliments pour animaux sont très satisfaisants, révèle l’association Oqualim.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Depuis dix ans, l’association Oqualim coordonne les démarches collectives de la nutrition animale française en matière de qualité et de sécurité sanitaire des aliments pour animaux, avec des plans de contrôles mutualisés sur les matières premières et les aliments finis. En 2019, cela représente 133 500 lignes de résultats. Seules 11 alertes ont été lancées.

Seuls quelques résultats « à surveiller »

Mis en ligne le 28 avril, le jour où l’association aurait dû tenir sa réunion de restitution, le bilan des plans 2019 montre une situation très satisfaisante en mycotoxines, comme les années précédentes, sur les matières premières utilisées dans les aliments pour animaux.

Aucun résultat non conforme n’a été enregistré, même si quelques résultats « à surveiller » sont obtenus en T2-TH2 (6 %), en fuminosines (4 %), en zéaralénone (8 %) et pour le Don (10 %).

Des teneurs réglementaires revues à la baisse ?

Ces deux dernières années, aucune alerte n’a été non plus lancée en dioxine ni en PCB. Mais à la suite d’une réévaluation du risque pour les humains et les animaux par l’Efsa, la Commission européenne a souhaité abaisser les teneurs réglementaires. Le secteur l’a alertée sur ses propositions qui ne semblent pas compatibles pour certains intrants avec les teneurs de fond observées sur le terrain. Les plans d’autocontrôles mutualisés ont été une source d’information précieuse.

Du côté des pesticides, en plus de la surveillance de ceux qui sont réglementés et de l’identification des risques émergents, l’association est également force de proposition sur l’interprétation des résultats obtenus. En 2019, 377 analyses ont été réalisées sur les matières premières conventionnelles, sur au moins 99 molécules différentes : seuls 1 % des échantillons sont non conformes.

La certification va bon train

Du côté de la certification, autre pilier d’Oqualim, l’année se solde par une hausse de 13 % du nombre de certificats RCNA (référentiel de certification de la nutrition animale). Depuis le 1er janvier 2020, l’apposition de la marque Oqualim sur l’étiquetage des produits issus des sites certifiés est devenue obligatoire. La reconnaissance mutuelle temporaire avec les autres systèmes de certification européens (GMP +, Ovocom, QS, AIC) est renouvelée pour un an, avec l’obligation d’un approvisionnement auprès de fournisseurs eux-mêmes certifiés.

Yanne Boloh

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement