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Passation de pouvoirs à la tête d’Agrial

Bernard Guillard (à g.), 55 ans, était premier vice-président d’Agrial depuis dix ans au côté d’Arnaud Degoulet.

Bernard Guillard, producteur de légumes dans la Manche, succède à Arnaud Degoulet en tant que président du groupe coopératif, à la suite du vote du conseil d’administration, vendredi 29 septembre.

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Producteur dans la Manche, Bernard Guillard avait participé en 2000 à la création d’Agrial, et a depuis lors toujours fait partie du conseil d’administration. À 55 ans, il devient aujourd’hui le président de ce qui est devenu entre-temps le premier groupe coopératif français en termes de chiffre d’affaires. Cela fait suite au vote du conseil d’administration de l’entreprise, vendredi 29 septembre.

Président délégué depuis mai 2022

Bernard Guillard devient ainsi le troisième président de l’histoire du groupe, en succédant à Arnaud Degoulet, 62 ans, pour lequel il assurait depuis dix ans la première vice-présidence. Cette passation de pouvoirs entre les deux hommes avait été anticipée par la nomination de Bernard Guillard comme président délégué d’Agrial depuis le mois de mai 2022. La continuité est assurée également par un bureau dont la composition est inchangée.

« La gouvernance et l’organisation d’Agrial doivent être préservées car elles sont équilibrées et solides. Les grandes lignes de notre stratégie sont clairement définies dans chacune des branches et je suis convaincu que les fondamentaux qui guident notre coopérative depuis de nombreuses années sont les bons », se félicite le nouveau président.

Faire valoir le travail de terrain

Selon Bernard Guillard, les grands défis à relever pour l’entreprise sont avant tout ceux de la main-d’œuvre, « qu’il s’agisse du renouvellement des générations d’agriculteurs ou de la main-d’œuvre salariée, en particulier pour l’élevage, insiste-t-il. Le deuxième défi est à mon avis lié aux conditions de production, notamment à la ressource en eau. La technique est en train de retrouver une place prépondérante, en particulier autour des défis agronomiques ; dans ce cadre, la coopérative peut et doit faire la différence en termes d’accompagnement des producteurs. »

Le président ambitionne également de continuer à faire valoir la qualité du travail mené sur le terrain. « Nous sommes aujourd’hui paradoxalement trop peu reconnus comme un acteur local de proximité », explique-t-il.

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