AgriTalents recrute les nouveaux conseillers de la distribution
Après dix-huit ans au contact de la distribution comme responsable commercial dans des firmes phytosanitaires, Céline Garret a créé AgriTalents, un cabinet de recrutement spécialisé dans la distribution.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
À l’été 2018, Céline Garret a créé AgriTalents, un cabinet de recrutement qu’elle a voulu « ultra-spécialisé » dans la distribution. « J’ai voulu faire la différence par rapport aux autres cabinets. Après dix-huit ans passés au contact des distributeurs comme responsable commercial pour des firmes phytosanitaires, je connais très bien leurs métiers et leur façon de travailler. J’ai eu affaire aux responsables commerciaux, aux technico-commerciaux, aux acheteurs, mais aussi à d’autres métiers. »
De nouvelles compétences recherchées
Aujourd’hui, 90 % de son temps est consacré aux distributeurs, et 10 % aux fournisseurs. Elle effectue des recrutements pour les différents métiers de distribution agricole, mais est principalement missionnée pour des postes de conseillers auprès des agriculteurs. « Déjà, j’invite les distributeurs à ne plus utiliser le terme de TC, ce n’est plus du tout en adéquation avec ce qu’on leur demande aujourd’hui, avec les nouvelles compétences. Aujourd’hui on parle de conseiller. »
Basée près de Bordeaux, Céline Garret a fait du Sud-Ouest son cœur de cible, où elle a passé l’essentiel de sa carrière, mais a également un rayonnement national en fonction des demandes.
Digital et agroresponsabilité
Dans le cadre de notre dossier « le digital chamboule vos métiers », Céline Garret nous a éclairés sur les nouveaux profils de conseillers recherchés par ses clients. « Cela fait déjà un moment que le monde agricole utilise des outils digitaux, surtout des OAD. Le digital, c’est aujourd’hui de plus en plus une démarche d’entreprise qui touche toutes les strates, explique-t-elle. Mais les conseillers sont beaucoup plus impliqués dans cette démarche. »
« Le savoir-être ne change pas fondamentalement, le conseiller doit toujours être à l’écoute des agriculteurs. Cette base n’évolue pas, je dirais même qu’elle est de plus en plus nécessaire », détaille-t-elle. Pour elle, les relations humaines restent primordiales, et le risque des nouveaux outils et réseaux sociaux est de perdre ce lien. « Là où ça évolue, c’est que l’on recherche des personnes intéressées, ouvertes et convaincues de l’intérêt des outils digitaux. Je cherche aussi des personnes convaincues par la notion d’agroresponsabilité, et les outils digitaux en font partie intégrante », ajoute-t-elle.
S’adapter aux besoins de chaque agriculteur
Concernant le savoir-faire et les compétences, la base reste les connaissances agronomiques. « Mais on demande aussi une capacité d’adaptation à tous ces nouveaux outils et aux besoins des agriculteurs. » Le conseiller doit en effet être capable de faire des propositions d’outils en adéquation avec les besoins de chaque agriculteur, pour les accompagner notamment vers une agriculture de précision. « L’offre étant très grande aujourd’hui, il faut savoir faire le tri », conclut Céline Garret.
Lucie PetitPour accéder à l'ensembles nos offres :