Deux chemins, une voie
Erwan Quiviger (à gauche), 37 ans et Sylvain Legendre, 48 ans, chargés de développement à l'union Caliance, apportent chacun sa vision liée à son expérience.
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Deux parcours différents pour une même fonction. Sylvain Legendre et Erwan Quiviger font partie de l'équipe des sept chargés de développement que compte l'union Caliance, créée en juillet 2007, entre Coopagri Bretagne, Végam, Cam 53 et Cam 56. Le premier est basé chez Végam (groupe Coralis) en Ille-et-Vilaine, le second au siège, à Landerneau, dans le Finistère. Sylvain est dans l'aventure Caliance depuis le début, son précédent poste de responsable agronomique Végam ayant été mutualisé dans le cadre de la nouvelle union. Quant à Erwan, il a rejoint l'épopée en septembre 2008 après un passé professionnel quasiment réalisé au sein de Coopagri Bretagne. Ce fils d'agriculteur a monté peu à peu les échelons tout comme son collègue. Après une dizaine d'années à tourner sur le terrain, « l'envie d'évoluer m'a incité à répondre à une offre interne concernant Caliance. Le poste proposé permettait d'aller vers une approche plus globale des cultures, ce qui m'a motivé », explique Erwan Quiviger.
Une double fonction
Comme le détaille Sylvain Legendre, « Caliance se situe sur une autre échelle, couvrant cinq départements (ceux de Bretagne et la Mayenne), représentant plus de 30 % des parts de marché sur ce territoire ». S'il s'est retrouvé de fait dans l'union après la mutualisation de sa fonction, il a ensuite postulé fin 2009 pour sa nouvelle mission de chargé de développement. Cette fonction est double en étant verticale et transversale. Chacun a une ligne projet à gérer au sein de l'union et anime également le réseau en prenant en charge une des quatre coopératives.
Naturellement, Erwan Quiviger se retrouve sur le réseau Coopagri Bretagne avec un autre collègue et Sylvain Legendre sur Végam. Une ligne projet correspond au suivi, depuis le traitement de sol jusqu'à la valorisation de la récolte, d'une ou deux cultures, voire plus : le maïs pour Erwan, les céréales et colza pour Sylvain. Chacun fonctionne en binôme avec un autre chargé de développement. « Nous travaillons en étroite collaboration avec les responsables marché de Caliance et les fournisseurs. Pour le référencement, nous nous appuyons sur le réseau expérimental mutualisé dans l'union. »
Une mission très complète
L'animation du réseau consiste à recenser les besoins de chaque coop membre et à mettre en marché les produits et services, toutes cultures confondues. Les deux chargés de développement interviennent aussi sur le terrain auprès des agriculteurs pour régler les litiges et sur toute sollicitation des technico-commerciaux pour des expertises ou animations techniques. « C'est une mission très complète. On fait la boucle entre l'approche transversale réseau, le contact fournisseurs, l'expertise et la mise en marché », détaille Sylvain Legendre qui a découvert le référencement et la fonction marketing marché. « Une belle évolution pour nous sur un plan professionnel. » Erwan Quiviger a été séduit, lui aussi, par la dimension marketing du poste à laquelle il ne s'attendait pas. « Cette ouverture et la complexité de notre fonction rendent vraiment notre mission passionnante », lance-t-il. Si, aujourd'hui, la dimension de ce métier de chargé de développement commence à être bien appréhendée, les deux compères soulignent qu'ils n'ont pas encore fait le tour de toutes les facettes. En attendant, le mariage des cultures d'entreprises se fait sans encombre.
Hélène Laurandel
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