Télétravail et distanciation sociale Dijon céréales allège sa cellule d’écoute, mais pas trop

Dijon céréales avait mis en place, dès le début du premier confinement de 2020, une cellule d’écoute qui visait à un contact méthodique d’un grand nombre des salariés en télétravail pour les aider dans les modalités pratiques de cette nouvelle organisation obligatoire mais aussi face à ses conséquences psychologiques. « Cette cellule d’écoute de quatre personnes a parfaitement fonctionné pour aider concrètement les salariés qui en avaient besoin et pour suivre la perception de l’organisation en télétravail », explique Emmanuel Coignet (photo), directeur des ressources humaines.

La structure a été allégée durant l’été 2020, mais elle reste toujours en veille, une personne étant dédiée au sujet. « Les appels sont ciblés, surtout vers les collègues atteints du Covid et les cas contacts, à raison d’une dizaine d’appels par semaine », précise le DRH.

Le télétravail hybride plébiscité

Le 3 juillet 2020, en se basant notamment sur l’expérience acquise durant le confinement, la coopérative a d’ailleurs signé un accord sur le télétravail, privilégiant un système mixte à raison d’un ou deux jours par semaine et basé sur le volontariat. « Certains salariés qui ont du mal avec l’isolement préfèrent en effet être tout le temps sur site, et quelques autres, rares, préfèrent un télétravail à 100 %, ce qui reste une exception et ne peut être que temporaire », détaille Emmanuel Coignet.

Depuis l’annonce gouvernementale et le développement des nouveaux variants, Dijon céréales a relancé un dispositif avec plus de télétravail, qui serait plutôt de 3 jours par semaine, mais toujours basé sur le volontariat. « Le télétravail hybride est plébiscité par les salariés et conforme à l’attente de ceux qui peuvent le faire », résume le responsable.

Restauration d’entreprise et système D

Face au Covid, l’organisation est toujours impactée mais, autre allégement, Dijon céréales a pu rouvrir sa restauration d’entreprise, qui reste malgré tout un lieu à risque. Elle l’a donc fait dans un mode dégradé, à un tiers de sa capacité.

« Cela contribue quand même à une meilleure vie sociale au sein de l’entreprise. Ce qui reste très compliqué, ce sont les repas de nos collègues itinérants, chauffeurs comme technico-commerciaux, car même si certains restaurants ont rouvert pour les routiers, ils sont rares et donc très éparpillés sur les territoires. Le système D prévaut pour eux », conclut Emmanuel Coignet.