Login

Agri-Sentinelles : une trousse de premiers soins en ligne

Le document liste notamment les signaux de détresse qui doivent vous alerter et rappelle déjà qu’en cas d’extrême urgence, il faut appeler Agri’écoute au 09 69 39 19 ou le 112.

Le réseau Agri-Sentinelles vient de mettre en ligne un outil qui, dans un format qui tient facilement en poche, apporte les premiers conseils pour prévenir la détresse des agriculteurs.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Après son répertoire de 270 professionnels de l’accompagnement des agriculteurs en détresse sur tout le territoire métropolitain et des formations, le réseau Agri-Sentinelles vient de mettre en ligne sa « trousse de premiers soins ». Le document liste notamment les signaux de détresse qui doivent vous alerter et rappelle déjà qu’en cas d’extrême urgence, il faut appeler Agri’écoute au 09 69 39 19 ou le 112.

Une large diffusion d’ici l’été

Destinée à être déployé largement d’ici l’été, cette « trousse de premiers soins » rappelle que si, chaque jour, un agriculteur se donne la mort, ce n’est pas une fatalité et il est possible d’agir. De nombreux dispositifs de prévention et de gestion des situations suicidaires existent déjà dans les territoires, mais ne sont pas toujours connus des professionnels qui côtoient les agriculteurs au quotidien.

Agri-Sentinelles veut amplifier l’action de ces dispositifs en constituant un réseau composé notamment de techniciens, de conseillers et de vétérinaires capables de lancer l’alerte.

Adapter le comportement des équipes terrain

Toute personne qui souhaite agir dans la lutte contre la détresse des agriculteurs est invitée à manifester son intérêt auprès de son employeur et à se former. Adapter son comportement n’est pas inné et les interrogations sont légitimes, tant vis-à-vis de l’agriculteur qui va mal, que vis-à-vis de ses propres émotions. Le tabou autour du suicide provoque de plus une série d’idées fausses qu’il faut dépasser.

Ce mémento rappelle que le rôle des « sentinelles » n’est pas de se substituer aux professionnels de l’accompagnement, mais bien de détecter l’agriculteur en détresse et de l’accompagner vers un dispositif adapté à sa situation.

Yanne Boloh

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement