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Asur Plant Breeding croit en l’expansion de ses blés hybrides

De gauche à droite, mardi 17 juin à Estrées-Saint-Denis (Oise) : Wolf Von Rhade, président d'Asur Plant Breeding et PDG de Nordsaat, Rémi Lefebvre, directeur général d'Asur, Emmanuel Sterlin, responsable marketing et communication, et Frédéric Rousseau, directeur des opérations.

Asur Plant Breeding, filiale du groupe Saaten-Union, a présenté, mardi 17 juin à Estrées-Saint-Denis (Oise), ses prochains enjeux après trente ans de développement du blé hybride.

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Le semencier Asur Plant Breeding, qui appartient au groupe allemand Saaten-Union, a réuni des partenaires de production de semences, mardi 17 juin, sur la plateforme d’essais multicultures à Estrées-Saint-Denis (Oise). Au total, durant le mois de juin, Asur a accueilli 200 de ses partenaires et clients en provenance de 14 pays.

35 000 à 40 000 ha en 2024-2025

L’occasion de mettre en avant les 30 ans d’expertise en blé hybride, puisque la première variété a été lancée en 1995. Depuis, près de 90 variétés ont été inscrites au catalogue et le blé hybride a été cultivé sur 4 millions d’hectares.

« Le blé hybride contribue au progrès génétique », a insisté Emmanuel Sterlin, responsable marketing et communication de Saaten-Union France, citant la nouvelle variété SU Hystoric inscrite à 115 % des témoins. Cultivés en France cette année sur 35 000 à 45 000 ha, les blés hybrides de l’entreprise devraient couvrir « 60 000 à 70 000 ha à l’horizon 2030 », se projette Rémi Lefebvre, directeur général d’Asur Plant Breeding.

Nouveau programme d’orge d’hiver

En blé lignées, la part de marché de Saaten-Union est de l’ordre de 10 % en France ces dernières années, portée par des variétés de la génétique Asur comme SU Horizon et SU Pulsion. Du côté des orges, Saaten-Union met en avant la variété brassicole de printemps Sting devenue « variété préférée » sur la liste CBMO (récolte 2026). « Elle représente 20 % des surfaces multipliées cette année, nous visons le tiers du marché pour l’an prochain », détaille Rémi Lefebvre qui rappelle aussi son développement au niveau international.

Asur a également mis en place un nouveau programme d’orge d’hiver lignée six rangs intégrant la tolérance JNO et à terme la tolérance aux pieds chétifs. Ce programme s’appuie sur l’expérience d’Asur acquise en orge d’hiver au travers de son projet d’orge hybride désormais mis en sommeil. Les dépôts des premières variétés lignées, fourragères dans un premier temps, sont prévus en 2026 ou 2027, avec une inscription en 2028 ou 2029. Pour les variétés brassicoles, il faudra attendre deux ans de plus. Le semencier ambitionne 8 à 10 % de parts de marché.

Évolution des missions à partir du 1er juillet

Les responsables d’Asur Plant Breeding, en présence de son président Wolf Von Rhade, également PDG de Nordsaat, ont par ailleurs rappelé l’évolution de son organisation à partir du 1er juillet. L’entreprise (1) va désormais commercialiser non seulement ses propres obtentions de céréales mais aussi l’ensemble du catalogue du groupe Saaten-Union, en France et dans cinq autres pays de l’Europe du Sud et de l’Ouest : l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg. « Cette mise en marché européenne sera placée sous la responsabilité de Sophie Fallières, qui reste par ailleurs chef marché couverts végétaux en France », informe Emmanuel Sterlin.

(1) Asur Plant Breeding, l’entité française du groupe allemand Saaten-Union, a pour actionnaire 3 entreprises familiales allemandes de sélection végétale, Nordsaat, P.H. Petersen et Südwestsaat, ainsi que 3 coopératives agricoles françaises, Cérèsia, Cavac et Terre Atlantique.

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