« Silos, ça pousse » chez Terrena

Avec l’ajout de cinq cellules de 3 000 t et d’un séchoir, le site Terrena d’Aron, dans le nord de la Mayenne, a des allures de vaisseau amiral : 4,2 M€ viennent d’y être investis. Agrandi, modernisé, « il peut désormais accueillir 41 000 tonnes de grains contre 26 000 précédemment », a indiqué, vendredi 27 juin, Vincent Graffin, directeur céréales de Terrena.

Mailler les territoires

La coopérative, qui inaugurait ce jour-là les nouvelles installations d’Aron, en a profité pour présenter le plan « Silos, ça pousse ». Validé en conseil d’administration début 2024, assorti d’un budget de 181 M€, il prévoit de créer 300 000 t de stockage supplémentaires d’ici 2030. Autrement dit de passer de 1,5 actuellement à 1,8 Mt.

La première phase de travaux est concentrée sur l’agrandissement de six sites : Aron et Azé (Mayenne), Ayron et Saint-Jean-de-Sauves (Vienne), Chantenay-Villedieu (Sarthe) et Moutardon (Charente). Celui d’Azé « sera prêt pour la récolte d’automne », annonce d’ailleurs Terrena.

Sécuriser la branche meunerie

« Silos, ça pousse » est un plan stratégique. Parmi ses fondements, « il y a la volonté d’aller chercher du développement commercial auprès des adhérents et de les accompagner dans la recherche de valeur ajoutée », relève Vincent Graffin. Le tout avec un double objectif : sécuriser (à hauteur de 75 %, est-il précisé dans le rapport d’activité 2024 de la coopérative) l’approvisionnement de Terrena meunerie et développer les filières.

« Aujourd’hui, les productions standards représentent 68 % de la collecte du groupe (1,5 Mt en 2024) et les filières 32 %. Cette année, cela correspond à 11 espèces et 53 000 ha déployés, dont 42 000 pour le blé meunier », situe Cyril Bigot, coordinateur Filières végétales.