Terres du Sud volontaire pour ses pompiers

« C’est un engagement qui correspond aux valeurs de notre groupe et dont l’impact est tout à fait absorbable », assure Bruno Baronnet. Le responsable prévention des risques et QVCT (Qualité de vie et conditions de travail) de Terres du Sud a poursuivi l’action lancée en 2003 dans la coopérative lot-et-garonnaise : favoriser le volontariat.

Pour cela, des conventions ont été signées avec les pompiers (Sdis) du Lot-et-Garonne puis de la Dordogne. Dans ces deux départements, 11 salariés du groupe sont aujourd’hui concernés. Depuis plus de vingt ans, donc, une organisation est mise en place, en interne, pour pallier les éventuelles absences des pompiers.

La culture de la prévention

« Concernant les formations, nos salariés-pompiers ont droit à cinq jours par an chacun. Cela doit être planifié et validé par le manager, sur une période qui ne soit pas clé dans le travail », détaille Bruno Baronnet. Par ailleurs, « de façon exceptionnelle, à la suite d’une intervention, le salarié peut demander à son manager d’embaucher plus tard. » Enfin, beaucoup plus rare, les interventions d’urgence. Choix notable de Terres du Sud : lors des formations et interventions sur temps de travail, le salarié perçoit à la fois son salaire et son indemnité de pompier.

Un investissement, donc, pour la coop, qui en tire aussi certains avantages. D’abord, « ces salariés, répartis un peu partout, peuvent intervenir en cas d’incendie ou en cas de besoin de porter secours. Nous avons de nombreux métiers accidentogènes », met en avant le responsable. Ils et elle (10 hommes et 1 femme) diffusent aussi la culture de la prévention. Enfin, « nous avons beaucoup de relations avec le Sdis, au-delà du volontariat. Les pompiers viennent, par exemple, faire des exercices sur nos sites, ce qui est utile pour tous », assure Bruno Baronnet.