L’homme aux mille casquettes

C’est peu dire que Geoffrey Goulin incarne la polyvalence. Car, du haut de ses 38 ans, ce père de deux filles est très multitâche, à titre professionnel mais aussi personnel. Côté travail, Geoffrey Goulin additionne les casquettes d’importance : chez Val de Gascogne, dans le Gers, il est responsable agriculture durable, innovation… mais aussi communication. « Tout ça s’est fait au fur et à mesure et assez naturellement », commente le Gersois en souriant. Mais toujours en restant fidèle à la coopérative dans laquelle il a fait son alternance : Gascoval qui, très vite, en fusionnant avec Terres de Gascogne, a donné naissance à Val de Gascogne.

Ingénieur agronome formé à l’Ensat, le natif d’Avignon n’a cessé de gravir les échelons : apprenti au service qualité, puis salarié en charge des services et des OAD dès 2012. « En 2015, on a ajouté de nouvelles offres et mon service a grandi. Nous sommes six aujourd’hui autour de l’agriculture de précision, de l’accompagnement à l’ACS, des outils de pilotage, des outils réglementaires, des objets connectés… » Avec deux objectifs : « optimiser économiquement et environnementalement la production ». « C’est un métier qui a du sens, témoigne-t-il, d’abord parce qu’on est au service des agriculteurs. Et puis, si on peut contribuer à notre petite échelle au défi qu’est le changement climatique… »

La coopérative – et Geoffrey Goulin parmi les premiers – a d’ailleurs multiplié les initiatives en la matière, parmi lesquelles l’adhésion à Pour une agriculture du vivant en 2023, puis au projet Covalo, dont l’objectif est de trouver des financements publics et privés pour la transition agroécologique.

« On communiquait assez souvent sur mes missions et c’est quelque chose qui m’attirait, donc j’ai récupéré la communication en 2021 », reprend le trentenaire. De toutes ces casquettes, il « apprécie la diversité, le côté transversal. Il faut faire preuve d’autonomie tout en travaillant en équipe. »

Les équipes, justement, ça le connaît ! En dépit de toutes ses missions, le Gersois trouve le temps de pratiquer plusieurs sports. Et, pour ce supporter de l’Olympique de Marseille, le ballon rond s’imposait ! « J’ai toujours fait du foot depuis que j’ai 6 ans, avec juste un arrêt à la naissance de ma première fille. » Cet attaquant de pointe a arrêté cette année, pour raisons personnelles, non sans avoir marqué sa quinzaine de buts la saison dernière. Et non sans avoir remporté la Coupe Savoldelli, la coupe du Gers des équipes de district. « C’est un petit niveau, mais le sport fait du bien physiquement et mentalement. » Raison pour laquelle, à la pause méridienne, il va courir sur les sentiers, autour du siège de la coopérative, à Lombez, ou faire du cross-training, un sport qui allie cardio et musculation… « J’adore aussi la randonnée », admet-il. Il voit d’ailleurs des points communs entre le sport et ses missions professionnelles : l’abnégation, la coopération et le lien avec la nature. Autant de valeurs qu’il essaie de transmettre à ses deux filles.