Valérie Étiembre (VSN) : « Investir pour améliorer nos outils »

Depuis le mois de février, Valérie Étiembre a pris la tête de VSN (Vendée Sèvres négoce), négoce agricole implanté dans les Deux-Sèvres. Filiale du groupe Cavac, l’entreprise collecte en moyenne 160 000 tonnes de céréales et a réalisé un chiffre d’affaires de 78,8 M€ lors du dernier exercice.

Quatre promotions internes

Entrée en 2018 dans l’entreprise en tant que responsable marché céréales, Valérie Étiembre succède à Gilles Monaury parti à la retraite. « Je suis honorée de la confiance qui m’est accordée pour diriger VSN, un négoce à taille humaine dont la force repose sur sa proximité avec ses clients et son savoir-faire technique », confie-t-elle dans un entretien accordé à Agrodistribution. Ayant travaillé en « étroite collaboration » avec son prédécesseur, le passage de relai s’est fait progressivement.

La prise de fonction s’est accompagnée d’une réorganisation interne car, outre le départ de Gilles Monaury, qui était également responsable approvisionnements, Éric Beau, en charge de la production animale, a lui aussi fait valoir ses droits à la retraite. Valérie Étiembre s’est ainsi entourée d’une nouvelle équipe de direction : Jean-Charles Ardouin a pris la responsabilité de la nutrition animale, Julien Charruau celle de la production végétale, tandis que Nicolas Pillot lui a succédé au poste de responsable marché céréales. « C’est une grande satisfaction de voir quatre promotions internes », souligne-t-elle.

« Faciliter la collecte »

Désormais à la barre du négoce, Valérie Étiembre entend « conforter la position de VSN dans les Deux-Sèvres et le faire progresser sur sa zone de chalandise ». Pour y parvenir, elle mise sur la modernisation des infrastructures. « L’une de nos priorités est d’investir pour améliorer nos outils vieillissants, explique-t-elle. Certaines de nos plateformes sont devenues trop étroites. L’objectif est d’améliorer les conditions de travail, de réduire le temps d’attente des agriculteurs à la livraison, et ainsi de faciliter la collecte. » L’année 2024, marquée par des problèmes de qualité, a également porté l’attention sur le travail du grain. « Nous devons nous équiper pour mieux nettoyer les lots. »

À ce jour, plusieurs chantiers sont déjà engagés. À Usseau, un bâtiment photovoltaïque a été construit pour abriter la collecte bio et, hors campagne, stocker les engrais. Bien que les panneaux ne soient pas encore posés, le bâtiment est d’ores et déjà opérationnel. D’autres initiatives sont en cours, comme l’installation d’une sonde de prélèvement sur la plateforme de Fomperron. Elle sera disponible pour la collecte 2025. Le négoce prévoit également, pour la prochaine campagne, de l’agrandir avec l’ajout de nouvelles cases. « Mon objectif est de faire perdurer les valeurs de VSN en améliorant l’existant : le changement dans la continuité », conclut-elle.