Vivadour : un « entretien de sortie » pour écouter les salariés partants
Le groupe coopératif Vivadour reçoit les salariés pour un « entretien de sortie » dès lors qu’ils émettent le souhait de démissionner ou de stopper leur période d’essai. Caroline Bettini, la DRH du groupe, dresse le bilan de cette initiative.
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« Il n’y a pas que le salaire, l’ambiance peut aussi fidéliser les collaborateurs, assure Caroline Bettini, directrice des ressources humaines de Vivadour. Utilisons donc tous les leviers pour les retenir : la qualité de vie au travail, les valeurs de l’entreprise… » Ce bilan, la DRH de la coopérative du Sud-Ouest le tire dix-huit mois après avoir intégré l’entreprise et mis en place des « entretiens de sortie ».
Concrètement, tout salarié qui souhaite démissionner ou stopper sa période d’essai est reçu par un collaborateur de la DRH (sachant que la direction est « plutôt défavorable aux ruptures conventionnelles »). Lors de ce rendez-vous, « il est plus facile pour un collaborateur de parler à une personne des RH qu’à son manager, témoigne Caroline Bettini. On peut donc avoir des informations sur une mauvaise ambiance, le manque d’outils… »
« Les candidats peuvent choisir leur entreprise »
Cela dit, la plupart des salariés partent « pour une évolution professionnelle. Ils ont un nouveau poste, une augmentation de salaire… », énumère la directrice. D’autres quittent le groupe « parce qu’ils veulent changer de vie en cette période post-Covid. Ils se posent différemment la question de leur relation au travail. »
Dans tous les cas, « les candidats et collaborateurs sont plus volatils. Parce que, maintenant, la situation est inversée : les candidats peuvent choisir leur entreprise. » Vivadour a donc mis en place une batterie de mesures pour fidéliser les salariés actuels et en attirer de nouveaux.
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