Login

Maïsadour renoue avec la profitabilité

Le président de Maïsadour, Michel Prugue (au centre, ici entouré des différents chefs de pôle), va passer la main lors du conseil d'administration du 9 décembre.

Maïsadour a présenté ses résultats 2021-2022, lors de son assemblée générale, le 6 décembre. Les 11,5 M€ d’économies réalisées sur l’exercice ont permis à la coopérative de « renouer avec la profitabilité ».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Chercher des sources d'économie et améliorer la création de valeur : telles étaient les pistes du plan Boost lancé par le directeur général de Maïsadour, Christophe Bonno, en février. Objectif atteint : les 5 200 salariés et 4 300 adhérents ont proposé 1 500 idées et permis de réaliser 11,5 millions d'économie en 2021-2022. Ajoutées à la bonne récolte et à « la hausse des prix pour nos clients », ces économies ont permis à la coopérative du Sud-Ouest de « renouer avec la profitabilité après quelques années très difficiles », comme le dit le président Michel Prugue, qui est sur le départ. Au bilan, le chiffre d'affaires s'élève à 1,415 milliard d'euros, en hausse de 11%.

Vers des productions qui ont davantage de valeur ajoutée

L'ambition est « d'orienter toujours plus les surfaces disponibles vers des productions qui ont plus de valeur ajoutée à l'hectare et dans la transformation », reprend le président. Il cite les maïs spéciaux (objectif : + 25 % d'assolement en 2023), les légumes plein champ, les semences, le poulet label ou le foie gras.

Dans la transformation, Maïsadour s'est associé à Vivadour au sein de Graine d'alliance, avec à la clé son usine de trituration de soja qui fonctionne à plein régime depuis novembre. En 2021-2022, MVVH (le pôle gastronomie de Maïsadour) a investi 14 millions d'euros pour « la mise en place de nouvelles machines pour le canard et le saumon », explique son directeur, Eric Humblot. Sans oublier les 15 M€ pour la modernisation de son usine de poulet jaune de Condom.

Pour la suite, le gros morceau est la volonté de rapprochement de MVVH avec les activités canard gras d'Euralis. L'Autorité de la concurrence devrait donner son avis sur ce projet d'ici à la fin du mois de décembre.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement