Les ambitions d'Episens, nouveau pôle blé d'InVivo
Avec Episens, le groupe InVivo crée une filière blé intégrée de la semence au produit fini, avec des objectifs ambitieux de croissance, de création de valeur et de décarbonation.
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Le groupe In Vivo a choisi le Sirha, rendez-vous international des métiers de bouche à Lyon, pour présenter, vendredi 20 janvier, son nouveau pôle blé, un an après le rachat du groupe Soufflet. Sous le nom d’Episens, il réunit trois métiers : meunerie (Moulins Soufflet), ingrédients (AIT ingrédients) et boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (Neuhauser).
Devenu fin 2022 actionnaire majoritaire des boulangeries Louise, InVivo est désormais « présent dans la filière de la semence à la baguette », souligne Thierry Blandinières. Croissance et montée en gamme sont les deux objectifs de cette filière intégrée. « Nous avons récupéré des activités qui étaient en difficulté, mais nous avons fait le choix de la relance », reprend le DG d’InVivo.
Objectif 1 milliard d'euros en fin d'année
Le premier défi semble remporté. « Les activités de Moulin Soufflet et Neuhauser étaient en déficit structurel depuis plusieurs années au moment du rachat, elles seront de retour à l’équilibre avant juin 2023 », indique François-Xavier Quarez, directeur d’Episens, qui attribue ces résultats à « l’arrivée de sang neuf » dans les équipes de direction et au « repositionnement prix ».
Le nouveau pôle, qui pesait 892 M€ de chiffre d’affaires en 2021-2022 (432 M€ pour Moulins Soufflet, 87 M€ pour AIT ingrédients et 373 M€ pour Neuhauser), est ambitieux. « Fin 2023, nous aurons dépassé 1 milliard d'euros de chiffre d’affaires, prévoit François-Xavier Quarez. Dans cinq ans, nous ferons deux milliards. »
200 000 t de farine décarbonée dans cinq ans
Le groupe In Vivo mise sur la croissance externe avec des acquisitions pour conforter la partie meunerie, et sur la création de valeur à travers la démarche Semons du sens, déployée auprès de 2 900 agriculteurs. « D’ici cinq ans, nous pourrons proposer à nos clients 200 000 tonnes de farine décarbonée », indique Thierry Blandinières, qui promet un retour de valeur aux agriculteurs.
La relance passera aussi par la réouverture de lignes de production dans des usines Neuhauser fonctionnant à 60 % de leur capacité, et par le lancement de nouveaux produits. Episens espère notamment croquer un bout du marché des viennoiseries crues, en lançant une marque dédiée aux artisans boulangers indépendants.
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