Pour la trituration, Sojalim voit double
Sojalim a inauguré, ce mardi 21 mars, la deuxième ligne de trituration de soja sur son site de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Il abrite désormais la plus grosse unité de trituration de soja de France, avec une capacité de 50 000 tonnes.
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2,1 M€ d’investissements pour doubler la capacité du site. Ce mardi 21 mars, Sojalim a inauguré la deuxième ligne de trituration de soja sur son site de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), passant ainsi sa capacité de 25 000 à 50 000 tonnes de graines par an, dont 15 000 t de bio. « Tout est sans OGM, sans déforestation, avec sourcing et transformation dans le Sud-Ouest, et ça repart dans l’alimentation animale dans le Sud-Ouest », souligne Arnaud Cervera, président de Sojalim.
Rappelons que cette société est détenue à 55 % par Sanders Euralis (elle-même possédée par Avril, Euralis et l’abatteur porcin Fipso) et à 45 % par Sofiprotéol, la filiale d’investissement d’Avril. Sanders Euralis et Fipso constituent également une part importante des débouchés du site.
Un outil ouvert aux autres acteurs
700 adhérents d’Euralis alimentent aussi l’usine, en cultivant 9 000 hectares de soja destiné à l’alimentation animale. « On a créé un outil qui leur permet des débouchés », se félicite Arnaud Cervera. Tout en proposant aux éleveurs un soja « beaucoup plus riche, à 48 % de taux de protéine, contre 46 % pour le soja brésilien ». Et, pour la planète comme pour le bilan RSE de la société, il est « toujours mieux de faire rouler des camions 150 km maximum autour de l’usine plutôt que de faire venir du soja du Brésil ».
L’objectif de Sojalim est de « saturer » son site à l’horizon 2024-2025, en développant des marchés mais aussi en ouvrant son outil à d’autres acteurs du Sud-Ouest, comme elle vient de le faire avec Arterris et RAGT.
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