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Pour la trituration, Sojalim voit double

De gauche à droite : Laurent Dubain, DG du pôle agricole d'Euralis, Christophe Congues, président d'Euralis, Arnaud Cervera, président de Sojalim, Philippe Manry, DG de Sanders, et Philippe Saux, DG d'Euralis.

Sojalim a inauguré, ce mardi 21 mars, la deuxième ligne de trituration de soja sur son site de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Il abrite désormais la plus grosse unité de trituration de soja de France, avec une capacité de 50 000 tonnes.

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2,1 M€ d’investissements pour doubler la capacité du site. Ce mardi 21 mars, Sojalim a inauguré la deuxième ligne de trituration de soja sur son site de Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), passant ainsi sa capacité de 25 000 à 50 000 tonnes de graines par an, dont 15 000 t de bio. « Tout est sans OGM, sans déforestation, avec sourcing et transformation dans le Sud-Ouest, et ça repart dans l’alimentation animale dans le Sud-Ouest », souligne Arnaud Cervera, président de Sojalim.

Rappelons que cette société est détenue à 55 % par Sanders Euralis (elle-même possédée par Avril, Euralis et l’abatteur porcin Fipso) et à 45 % par Sofiprotéol, la filiale d’investissement d’Avril. Sanders Euralis et Fipso constituent également une part importante des débouchés du site.

- La deuxième ligne de trituration a nécessité un investissement de 2,1 M€, dont 300 000 € du plan France Relance dans le cadre du développement des protéines végétales.

Un outil ouvert aux autres acteurs

700 adhérents d’Euralis alimentent aussi l’usine, en cultivant 9 000 hectares de soja destiné à l’alimentation animale. « On a créé un outil qui leur permet des débouchés », se félicite Arnaud Cervera. Tout en proposant aux éleveurs un soja « beaucoup plus riche, à 48 % de taux de protéine, contre 46 % pour le soja brésilien ». Et, pour la planète comme pour le bilan RSE de la société, il est « toujours mieux de faire rouler des camions 150 km maximum autour de l’usine plutôt que de faire venir du soja du Brésil ».

L’objectif de Sojalim est de « saturer » son site à l’horizon 2024-2025, en développant des marchés mais aussi en ouvrant son outil à d’autres acteurs du Sud-Ouest, comme elle vient de le faire avec Arterris et RAGT.

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