100 marques embarquent dans la capsule temporelle de l’alimentation
Les équipes dirigeantes d’une centaine de marques agroalimentaires se sont réunies, mardi 21 mars à Paris, pour glisser dans une capsule scellée leurs visions à dix ans de l’industrie, de l’alimentation et de leur entreprise.
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Marché Occitan, Les Moulins Pyrénéens (Arterris), Jacquet Brossard (Limagrain), Béghin Say (Tereos), d’aucy, Savéol…, et bien d’autres marques et entreprises étaient présentes, mardi 21 mars à Paris, pour participer à la capsule temporelle de l’alimentation. Développée par Pour nourrir demain, cette capsule a pour objectif de « remotiver les marques à se projeter et à établir une vision à dix ans, malgré un contexte anxiogène », explique Marion Mashhady, cofondatrice de cette communauté.
Lors de l’évènement, les 100 marques ont glissé dans une urne leurs souhaits et visions de l’alimentation en 2033. Après un an de pause, début 2024, deux à trois enveloppes seront tirées au hasard par trimestre sur dix ans. Ainsi, les visions d’une marque pourront être ouvertes l’année prochaine ou dans trois, cinq ou dix ans, puis dévoilées à l’occasion d’évènements virtuels rassemblant consommateurs, distributeurs… afin que la marque les partage avec tous les maillons de la chaîne.
Recréer une impulsion d’innovation
Ce qui a particulièrement séduit les marques en intégrant ce projet, c’est la réflexion collective. « Quand Pour nourrir demain nous a contacté, on a vu qu’il y avait plein de marques, c’est ce côté fédérateur qui nous a plu, relate Capucine Duchesne, responsable marketing B-to-C chez Tereos. Être dans ce projet nous permet de nous faire des contacts. Par exemple, ce mardi soir, j’ai rencontré quatre marques qui ont les mêmes problématiques que nous, donc c’est une façon de pouvoir échanger les uns avec les autres et d’apprendre plein de choses. »
En effet, de nombreuses idées ont été abordées à l’occasion de cet évènement : valorisation des coproduits, ouverture des fermes aux écoles, création de nouvelles filières avec des cultures moins gourmandes en eau, rémunération des producteurs, intégration d’intelligences artificielles, mutualisation, etc.
Pour Leïla Veillon, directrice marketing et communication d’Arterris, « la capsule temporelle a été un souffle nouveau, cela a rallumé l’étincelle de l’innovation et recréé une impulsion dans différents pôles ».
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