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Laurent Saccol, DG d’Unicor, veut apporter la « culture industrielle »

Laurent Saccol vient de prendre la tête d'Unicor, coopérative basée à Rodez (Aveyron), qui rassemble près de 7000 agriculteurs, 1000 salariés et développe un chiffre d'affaires annuel de 500 millions d'euros.

Le nouveau directeur général d’Unicor, Laurent Saccol, souhaite apporter son « expérience business » pour développer les marchés et ne s'« interdit rien », confie-t-il à Agrodistribution.

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Laurent Saccol, ancien directeur général du pôle viandes du groupe Agrial, avoue « arriver vierge du microcosme aveyronno-aveyronnais ». D’après lui, c’est l’une des clés de sa nomination au poste de directeur général d’Unicor depuis le 3 avril. « Le président recherchait une vision un peu différente », assure-t-il. Mais aussi un profil « tourné vers le business ».

Alors, déclare le nouveau dirigeant, « j’ai apprécié le challenge, il faut prendre le virage agroalimentaire en continuant à développer notre politique agricole ». Dans chacun des sept métiers de l’entreprise (production animale, végétale, vin, aliment pour le bétail, retail…), Laurent Saccol compte apporter son « expérience business » pour « tirer la coopérative vers le haut ».

« Sortir Unicor de l’aveyronno-aveyronnais »

En effet, insiste-t-il, « nous sommes face à une explosion des charges, que nous ne pouvons pas faire uniquement reposer sur les agriculteurs. Nous devons donc être capables d’aller chercher des marchés pour sortir Unicor de l’aveyronno-aveyronnais. Je m’appuie sur des gens motivés, qui connaissent la coopérative, leur métier, mais l’ambition sera plus grande qu’être le premier de Rodez. »

Pour cela, tant en termes de territoires que de marchés, Laurent Saccol le répète : il ne s'« interdit rien ». Côté marchés, pourquoi ne pas développer les GMS (dans lesquelles Unicor est « peu présente »), la RHD, la RHF… Quant au solaire, « c’est une piste travaillée ». Au chapitre agricole, « il faut voir si on ne doit pas proposer de nouveaux produits, des nouvelles OP… ». Et le directeur de conclure : « Je dis tout ça humblement, parce qu’il n’y a aucun caractère d’urgence, parce que c’est une coop qui gagne de l’argent. »

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