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France Luzerne reprend la commercialisation de la luzerne à Désialis

France Luzerne assurera, dès la campagne 2024, à la place de Désialis, la commercialisation de la luzerne sous toutes ses formes : balles, granulés, extraits concentrés de luzerne...

Dans un contexte marqué par la concurrence des espèces cultivées, les cinq coopératives productrices de luzerne en Champagne-Ardenne renforcent leur union, France Luzerne, en lui adjoignant le volet commercialisation, jusque-là dévolu à Désialis.

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Dès la campagne 2024, l’union de coopératives France Luzerne renforcera son modèle économique en prenant en charge, en plus de la collecte et du stockage, les actions de commercialisation de la luzerne sous toutes ses formes : granulés, balles, extraits concentrés de luzerne… Désialis, qui assurait cette fonction jusque-là, conservera la commercialisation de sa gamme Silomix (Luzatop, Pulpotop, Weefirst) ainsi que celle des produits à base de maïs (Maïluz), de paille, de raisin ou de pomme.

Un modèle plus simple et plus économe

Capdéa, Cristal Union, Luzéal, Sun Deshy et Tereos, les cinq grandes coopératives productrices en Champagne-Ardenne, ont annoncé cette évolution lundi 17 avril. Elles « souhaitent réaffirmer la force de leur partenariat », expliquent Désialis et France Luzerne dans leur communiqué. « La simplification de ce modèle et les économies qu’il génère devraient en effet permettre de mieux valoriser la production de luzerne des agriculteurs dans un contexte très concurrentiel pour les assolements. »

« Les acteurs de la filière sont en ordre de marche et prêts à affronter l’accélération du plan de décarbonation ou l’accompagnement des programmes d’avenir tel le plan protéines », poursuit Pierre Begoc, directeur de Désialis et de France Luzerne.

Érosion des surfaces

Cette année, la récolte de luzerne va démarrer début mai dans un contexte de prix historiquement haut. L’environnement demeure pourtant complexe pour les producteurs, car les coûts de production sont en hausse et la volatilité exacerbée reste de mise sur les marchés.

La luzerne a d’ailleurs connu des tensions sur ses assolements en France, tout comme en Espagne et en Italie. « Nous observons sur notre périmètre la plus forte érosion des surfaces depuis 2012 car la luzerne a souffert d’un manque de compétitivité par rapport aux céréales d’hiver. Nous devons retrouver de l’attractivité pour les planteurs et ainsi protéger les emblavements à venir », conclut Pierre Begoc.

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