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Moulins Soufflet inaugure l’outil « le plus moderne du monde »

Jean-François Naudi, président d'Arterris et vice-président agro-alimentaire d'InVivo, Thierry Blandinières, directeur général d'InVivo, et Bertrand Guilloteau, directeur général de Moulins Soufflet, ont inauguré le nouvel outil de Moulins Soufflet, mercredi 14 juin, à Corbeil-Essonnes (Essonne).

Mercredi 14 juin, deux nouveaux moulins construits sur cinq étages ont été inaugurés par Moulins Soufflet à Corbeil-Essonnes (Essonne). L’objectif : développer les filières tracées et « devenir leader européen de la filière durable », annonce Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo.

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En février dernier, l’ancien moulin de Corbeil-Essonnes a été mis à l’arrêt pour laisser la place au tout nouvel outil de Moulins Soufflet, après cinq ans de construction. « L’ancien moulin pouvait réceptionner jusqu’à 1 300 t/jour de blé pour de la farine destinée à l’export, rappelle Bertrand Guilloteau, directeur général de Moulins Soufflet. Le nouvel outil est plus petit car il réceptionne 1 000 t/j, mais il est beaucoup plus technique pour produire des farines tracées, en filières, et plus agile pour répondre aux demandes de nos clients. »

900 t de blé écrasées par jour

15 % des blés du site, situé en bord de Seine, sont acheminés via des péniches en provenance de l’Aube, de la Marne, de l’Yonne et de la Seine-et-Marne. « 80 % des blés sont issus d’un rayon de 100 km autour de Corbeil-Essonnes, précise Cyril Ponsin, directeur achats blé chez Moulins Soufflet. La moitié des blés qui sont réceptionnés proviennent de Soufflet Agriculture, ce dernier bénéficiant d’une importante capacité de stockage sur place. »

Équipé des dernières technologies, le nouvel outil, érigé sur cinq étages afin de bénéficier de la force gravitationnelle pour travailler les produits, est composé de deux moulins. Ils sont capables d’écraser chacun 450 t/jour de blé (270 000 t/an au total, soit l’équivalent de 5 millions de baguettes).

Composé de deux moulins érigés sur cinq étages, le nouvel outil (au centre de la photo) côtoie directement le moulin historique de Moulins Soufflet, à Corbeil-Essonnes, mis à l'arrêt en février dernier.

Jusqu’à 8 000 t/an de farine T38

« Pour éviter les contaminations croisées de blé, un moulin est consacré aux blés de filières telles que CRC, HVE, label rouge, Semons du sens… et le deuxième est réservé aux blés conventionnels et NF V30-001 », explique Alexandre Crétois, responsable de la production sur le site de Corbeil-Essonnes.

L’outil, et c’est sa spécificité, est également doté d’un process meunier très technique qui permet de fabriquer de la farine T38 (avec 0,38 % de cendres minérales). « C’est un taux très faible, c’est le seul moulin en France à pouvoir atteindre cette qualité de farine en de si gros volumes, jusqu’à 8 000 t/an, précise Xavier Villette, directeur commercial pour les industriels chez Moulins Soufflet. Cette farine est notamment destinée à Cérélia, leader dans la fabrication de pâtes à dérouler. »

Motorisation innovante

Enfin, l’outil, qui a nécessité un investissement de 45 M€, est également doté d’une motorisation innovante. « Il permet de redistribuer l’énergie électrique non consommée », souligne Alexandre Crétois. Cela permet de réaliser une économie d’énergie de 30 % par rapport à un moulin traditionnel.

Pour Thierry Blandinières, directeur général d’InVivo, « ce moulin, qui est le plus moderne du monde » permettra au groupe de devenir « leader européen de la filière durable ».

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