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Arterris Meunerie : du changement et des ambitions

De gauche à droite : Ricard Riu, directeur du pôle agroalimentaire, Jean-François Naudi, président d'Arterris, Philippe Calleja, maire de Saverdun, Leïla Veillon, directrice communication et marketing, et Pascal Levade, président du pôle agroalimentaire, lors de la soirée de lancement d'Arterris Meunerie au moulin de Saverdun (Ariège) jeudi 22 juin.

Alors que les deux moulins du groupe Arterris viennent d’être regroupés sous la bannière Arterris Meunerie, la marque commerciale Moulins Pyrénéens lance une opération reconquête des boulangers artisanaux.

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Une nouvelle identité pour une nouvelle ambition. Les deux moulins du groupe Arterris, le moulin Mercier Capla à Saverdun (Ariège) et La Toulousaine des farines à Sallèles-d’Aude (Aude), sont désormais rassemblés sous la bannière Arterris Meunerie. Par ailleurs, la marque Les Moulins Pyrénéens a une nouvelle identité graphique, « plus moderne », selon la directrice communication, Leïla Veillon. Sa gamme est également « recentrée et revisitée pour mieux répondre aux besoins ».

Les deux moulins ont produit 85 000 t de farine l’an dernier, 21 % de plus que l’année précédente. Le chiffre d’affaires est passé de 31,5 à 44 M€ en un an. De quoi valoriser la production des adhérents d’Arterris, qui fournissent 80 % du blé.

La coopérative davantage mise en avant

Mais les objectifs ne s’arrêtent pas là : « Nous sommes leaders auprès de la clientèle industrielle en Occitanie, nous voulons désormais nous développer chez les boulangers artisanaux », clame Antoine Bernabé, directeur opérationnel d’Arterris Meunerie. Ainsi, « on espère avoir 300 clients boulangers artisanaux dans deux ans et 6 000 t produites pour eux, indique Ricard Riu, directeur du pôle agroalimentaire. On veut doubler le nombre de clients artisanaux et le volume produit. »

Pour cela, Arterris compte notamment se mettre en valeur : son nom est présent sur les nouveaux sacs de farine, elle proposera également des affiches aux boulangers. « Nous avons pris conscience qu’on ne communiquait pas assez sur le fait que nous sommes une coopérative agricole qui travaille avec les filières locales. Nous faisons de la qualité en circuit court », affirme Leïla Veillon.

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