Eureden et Terrena reprennent leur indépendance en nutrition animale

Eureden et Terrena ont choisi de reprendre leur indépendance en nutrition animale après treize ans de vie commune au sein de Nutréa (ex-filiale d’Unicopa). Signé à l’été 2009 et opérationnel depuis le 1^er janvier 2010, l’accord trouvé à l’époque par Terrena et Coopagri Bretagne (devenu Eureden après les fusions successives au sein de Triskalia en 2010 puis avec la Cecab en 2018) comptait alors huit usines d’aliments pour animaux pour une capacité de 1,4 Mt, dont certains sites emblématiques comme Questembert (Morbihan) et Cast (Finistère), fermés en 2011.

Eureden, unique actionnaire de Nutréa

Il reste aujourd’hui cinq usines de nutrition animale pour une production de 800 000 t : Languidic (Morbihan), Plouagat et Plouisy (Côtes-d’Armor), Louvigné-du-Désert (Ille-et-Vilaine) et Landemont (Maine-et-Loire).

Si Eureden va conserver les trois premières sous le nom Nutréa, Terrena absorbe les deux dernières ainsi que les activités lapin, le personnel employé par ces deux usines intégrant le groupe d’Ancenis. Eureden reprend en fait les parts de Terrena, qui était actionnaire à 45 %, pour devenir seul actionnaire de Nutréa, en lui cédant les actifs matériels et immatériels concernés.

Au 1^er janvier prochain, les deux groupes coopératifs repartiront chacun de leur côté en nutrition animale, sans pour autant se séparer totalement : leur filiale commune Laïta (lait et produits laitiers) n’est pas concernée par le mouvement annoncé jeudi 22 juin, et le partenariat de Nutréa avec Galliance (qui regroupe les activités de Terrena en volailles) n’est pas remis en cause, que ce soit en œufs ou en volailles de chair, avec notamment l’objectif de développer la fourniture de poulets lourds.