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Sanders Euralis : « Faire ensemble permet de mieux résister »

De gauche à droite, Christophe Congues, président d'Euralis, Philippe Manry, DG de Sanders, et Laurent Dubain, président de Sanders Euralis, ont célébré, jeudi 12 octobre à Lons (Pyrénées-Atlantiques), les dix ans de la coentreprise d'Avril et d'Euralis.

Sanders Euralis a soufflé ses dix bougies, jeudi 12 octobre, lors d’un évènement sur le site de Lons (Pyrénées-Atlantiques). Depuis 2013, la coentreprise des groupes Euralis et Avril dédiée à l’alimentation animale dans le Sud-Ouest s’est taillé une place de choix. Et un « gros projet » est dans les tuyaux.

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C’est un poids lourd de l’alimentation animale dans le Sud-Ouest. En dix ans, Sanders Euralis, coentreprise d’Avril et d’Euralis, est devenue incontournable : elle distribue 300 000 tonnes d’aliments dans 8 départements pour les ruminants, porcs, poulets, palmipèdes, poules pondeuses, chevaux, lapins… Elle compte 90 salariés et a fait grandir ses deux sites de Lons (Pyrénées-Atlantiques) et Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Aussi, le site haut-pyrénéen a accueilli en 2017 Sojalim, l’unité de trituration du soja produit dans le Sud-Ouest, qui compte deux lignes depuis 2022.

« Un business circulaire »

Bien sûr, Sanders Euralis a dû faire face aux crises, notamment la grippe aviaire. « Mais cela nous a confortés dans l’idée que faire ensemble permet de mieux résister à l’adversité », souligne Laurent Dubain, président de Sanders Euralis et directeur général du pôle agricole d’Euralis. Surtout, Sanders Euralis a créé un « business circulaire : les matières premières du territoire sont transformées et reviennent chez les éleveurs du territoire », se félicite-t-il. Pour cela, l’entreprise répond à « plus de 64 cahiers des charges différents, selon les filières », des IGP Ossau-Iraty et Porc noir de Bigorre aux filières de Fipso… et Euralis.

Mais la société ne compte pas s’arrêter là, explique Philippe Manry, directeur nutrition animale chez Sanders : « Nous voulons décarboner le cycle et améliorer la situation des éleveurs. Sans pouvoir encore en dire davantage, c’est un vrai gros projet. »

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