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Vivescia inaugure sa malterie mexicaine

De gauche à droite : Olivier Hautin, DG de Malteurop, Jean-Pierre Asvazadourian, ambassadeur de France au Mexique, Christoph Büren, président de Vivescia, María Angélica Granados Trespalacios, représentante de la gouverneure de l’Etat de Chihuahua pour le développement économique et l’innovation, Miriam Soto Ornelas, maire de Meoqui, et Olivier Miaux, DG de Vivescia Industries.

Malteurop, filiale du groupe Vivescia, a inauguré, mercredi 18 octobre, sa 24e malterie, à Meoqui, au nord du Mexique. Un investissement qui s’accompagne du développement d’une production locale d’orges brassicoles.

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Mise en service cet été, la 24e malterie de Malteurop (groupe Vivescia), située à Meoqui, au nord du Mexique, a été inaugurée mercredi 18 octobre. Cette malterie, dont la construction a démarré mi-2019, devait initialement être rendue opérationnelle fin 2021, mais la crise sanitaire du Covid en a décidé autrement.

« D’une capacité annuelle de 120 000 tonnes de malt, extensible dans le futur à 150 000 tonnes, cette nouvelle implantation nous permet de répondre aux besoins des brasseurs sur un marché particulièrement dynamique mais déficitaire en malt », souligne Olivier Hautin, directeur général de Malteurop. En effet, le Mexique, dont la croissance de consommation de bière a été proche de 8 % en 2022, est un grand importateur de malt. Représentant un montant de 112 M€, « ce projet marque le premier investissement au Mexique d’un industriel du malt », précise-t-on chez Vivescia.

La malterie mexicaine de Meoqui, d'une capacité de production actuelle de 120 000 t/an, est construite sur un site de 10 hectares adjacent à l'une des brasseries de Heineken.

35 000 ha d’orges brassicoles

« L’implantation de ce nouveau site de production de malt se conjugue à la structuration d’une filière 100 % locale de production d’orges brassicoles conduite grâce à l’expertise agronomique et variétale de nos équipes », ajoute Christoph Büren, président du groupe Vivescia.

En effet, depuis 2019, ce chantier s’est accompagné de l’identification des variétés les plus pertinentes et de la mise en place d’un approvisionnement en orge issu de 500 exploitations locales. Cette nouvelle culture d’orge brassicole couvre près de 35 000 hectares, pour deux récoltes par an.

Le projet a également été mené en partenariat avec les brasseurs locaux, notamment avec Heineken, dont une des brasseries est adjacente à la nouvelle malterie.

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