Login

Un nouveau président à la Scara

« La coopérative doit trouver des solutions en termes de réduction de produits phytosanitaires via l’innovation agronomique et mécanique », a souligné le nouveau président, Cédric Guillemin, lors de l’AG de la Scara, jeudi 1er février, à Villette-sur-Aube (Aube).

Alors qu’Alain Herbinet présidait la coopérative depuis fin 2017, c’est Cédric Guillemin qui a été élu président lors de l’assemblée générale de la Scara, qui s’est tenue jeudi 1er février à Villette-sur-Aube (Aube).

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Administrateur de la Scara depuis plus de dix-huit ans et vice-président jusqu’en mai 2023, Cédric Guillemin avait démissionné en raison de divergences avec le président Alain Herbinet. Réélu au conseil d’administration lors de l’assemblée générale du jeudi 1er février avec de nouvelles idées et plusieurs nouveaux administrateurs, il a finalement été élu président, Alain Herbinet ne souhaitant pas se représenter. Un nouveau bureau a aussi été constitué. « C’est le jeu de la démocratie de la coopération », souligne Cédric Guillemin, 51 ans, agriculteur à Vaucogne (Aube), qui ne compte pas cependant tout révolutionner.

La nouvelle équipe s’appuiera en effet sur ce qui constitue le socle de la Scara : sa politique de différenciation installée depuis de nombreuses années en agriculture conventionnelle et plus récemment en bio, les projets de diversification des cultures en cours (lentille, lin oléagineux…) et les partenariats tels que l’union Scara Novagrain pour la commercialisation de la récolte ou encore Area pour les achats appros.

Innover pour réduire les phytos

Le changement concernera surtout l’accompagnement des agriculteurs dans la réduction des produits phytosanitaires. « L’écologie nous tient à cœur. En tant qu’agriculteurs, nous sommes prêts à faire des efforts, mais pas à n’importe quel prix. Jusqu’à présent, cette réduction s’est réalisée sans solutions pour compenser les pertes économiques qui en découlent. La coopérative doit en trouver via l’innovation agronomique et mécanique, la robotique par exemple. »

Autre chantier important pour 2024 : simplifier les démarches concernant la gestion des nombreux contrats filière proposés grâce à un nouvel ERP (progiciel de gestion intégré) pour éviter de remplir plusieurs fois le même document. « Cela répond à la demande des agriculteurs de simplifier les démarches administratives », conclut le nouveau président.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement