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La Capa et la Capla ne font plus qu’une

De gauche à droite : José Savoldelli et Jean-Luc Ricard, président et directeur de l'ancienne et de la nouvelle Capa, et Christophe Raffit, ancien président de la Capla et vice-président de la nouvelle entité.

La Capa et la Capla, deux coopératives basées en Ariège, viennent de fusionner. Les protagonistes reviennent sur les raisons qui ont conduit à cette opération.

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C’est fait ! Depuis le 6 décembre dernier, et après plusieurs tentatives infructueuses, les conseils d’administration des deux coopératives ariégeoises ont acté leur fusion à l’unanimité. La Capa (Coopérative agricole des plaines de l’Ariège), basée à Saverdun, et la Capla (Coopérative agricole des producteurs de la Lèze et de l’Arize), dont le siège était à Daumazan-sur-Arize, ne font plus qu’une. La nouvelle entité garde le nom de Capa, avant de changer prochainement d’identité.

Après la fusion, la nouvelle coopérative pèse 1 600 adhérents actifs, 55 à 60 M€ de chiffre d’affaires annuel, 105 000 tonnes de collecte, 70 salariés et 7 magasins grand public. Le tout sur quatre départements : l’Ariège, la Haute-Garonne, les Pyrénées-Orientales et l’Aude.

« On est complémentaires »

« On s’est rendu compte que cette fusion allait dans le sens de l’histoire, témoigne Christophe Raffit, ancien président de la Capla, désormais vice-président de la nouvelle Capa. À la Capla, je dois le dire, on a été déstabilisés par des soucis de récolte et par la guerre en Ukraine. »

Surtout, argumente José Savoldelli, président de la nouvelle entité, « on est complémentaires, parce que la Capa était plutôt axée céréales et la Capla plutôt élevage et bio. »

« Un retour aux sources »

« Le but est d’apporter un service optimal aux adhérents, reprend Christophe Raffit. Ceux de l’ancienne Capla ont désormais accès aux marchés à terme au niveau de la vente de céréales ; et à ceux de la Capa, on apporte nos connaissances sur l’élevage et sur la vente de fioul. »

Et les deux dirigeants de souligner : « C’est aussi un retour aux sources, parce qu’il n’y avait qu’une seule coopérative en Ariège, la Cadap, jusqu’en 1972. »

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