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Euralis et Lur Berri s’associent pour renforcer la filière bovine

Dès l'an prochain, Lur Berri collectera les 11 000 têtes en provenance des coopérateurs d’Euralis, en plus des quelque 70 000 de ses adhérents

D’ici la fin d’année, Euralis confiera à Lur Berri la collecte et la mise en marché de ses bovins. Les deux protagonistes nous font part de leur projet.

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Crises sanitaires à répétition, baisse importante du cheptel… La filière bovine du Sud-Ouest rencontre, depuis plusieurs années, de nombreuses difficultés. Afin d’y faire face, les coopératives Lur Berri et Euralis ont décidé d’agir ensemble et de passer un accord d’adhésion pour la mutualisation de leurs moyens. Ainsi, dès l’année prochaine, Lur Berri se chargera de la collecte des animaux d’Euralis ainsi que de leur mise sur le marché.

Une mutualisation des moyens

Ce projet est né d’une approche commune : celle de vouloir préserver à tout prix l’élevage bovin et d’ancrer cette filière sur le territoire. « Cette approche est un tournant important pour nous puisque nos deux coopératives, concurrentes pendant des années, ont décidé de dépasser leurs enjeux individuels pour trouver une alternative de mutualisation pour la filière », souligne Laurent Dubain, DG du pôle agriculture chez Euralis.

« L’enjeu est vraiment de développer des solutions pour garder la valeur ajoutée sur le territoire, complète Vincent Sauvage, en charge de la communication chez Lur Berri. Mutualiser les moyens, comme le transport, permet de générer des économies d’échelle. » Le partenariat portera également sur l'accompagnement des filières de qualité autour de la race Blonde d’Aquitaine.

Désormais, Lur Berri collectera les 11 000 têtes en provenance des coopérateurs d’Euralis, en plus des quelque 70 000 de ses 1 800 éleveurs bovins adhérents.  « Cette adhésion permettra un renforcement des débouchés », poursuit Vincent Sauvage. De leurs côtés, les 500 éleveurs d’Euralis resteront adhérents de leur coopérative. « Maintenir notre organisation de producteurs est le gage d’un engagement durable pour cette filière », précise Laurent Dubain.

Une réorganisation des équipes

En plus de la collecte, Lur Berri se chargera de la mise sur le marché de l’ensemble des bovins. Toutefois, « la politique de prix de reprise des animaux sera commune », indique Laurent Dubain. Un tiers de l’équipe Collecte et mise sur le marché d’Euralis, soit environ cinq personnes, devrait partir chez Lur Berri d’ici la fin de l’année. Les modalités de ce transfert sont en cours de discussion et la nouvelle organisation devrait être effective d’ici 2025.

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