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LCA Nutrition animale table sur 19,5 Mt d’aliments en 2024

David Saelens et Valérie Bris, respectivement président et directrice de La Coopération agricole Nutrition animale, jeudi 7 novembre, à Paris.

La nutrition animale française devrait produire cette année 2 % de plus d’aliments du bétail selon La Coopération agricole Nutrition animale, qui tenait sa convention, sous le signe du collectif, jeudi 7 novembre à Paris.

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Avec + 4,5 % en volailles, + 2 % en ruminants et -2 % en porc, l’année 2024 devrait se terminer en croissance d’environ 2 % à 19,5 Mt, estime David Saelens, président de La Coopération agricole Nutrition animale, qui organisait sa convention annuelle à Paris, jeudi 7 novembre. Du côté des volumes nationaux, la volaille conforte sa première place en France avec 41 % des tonnages, suivie des bovins (28 %) qui ont depuis plusieurs années dépassé les porcs (22 %).

Les travaux en commun se renforcent

Le syndicat en a profité pour rappeler les dossiers importants de l’année, tous placés sous le signe du collectif. En effet, la profession, composée de l’Afca-Cial, de LCA Nutrition animale et du Snia, a remis son plan sectoriel pour une nutrition animale décarbonée et compétitive au ministre de l’Agriculture, en avril. Elle a aussi publié son guide méthodologique pour le calcul de l’empreinte carbone des aliments pour animaux, présenté en juin aux adhérents des syndicats professionnels.

Elle a également réaffirmé son attachement à des importations de matières premières 100 % non déforestantes dès le 1er janvier 2025, dans le cadre du manifeste Duralim, même si la règlementation européenne dans ce domaine a été reportée au 31 décembre 2025. Quant à la réduction des émissions de méthane, le Conseil scientifique de la nutrition animale, commun aux trois syndicats, a listé les leviers d’action.

Fusions à venir autour de la sécurité sanitaire

Alors que la décarbonation des élevages ouvre de nombreuses opportunités à la nutrition animale qui s’est engagée à réduire au minimum de 20 % les émissions de gaz à effet de serre entre 2020 et 2030, la biosécurité constitue un pilier fondamental, travaillé également de manière collective.

Ainsi, concernant l’aspect sécurité sanitaire, les associations Oqualim, Qualimat, Qualimat Sud-Ouest et la partie sécurité sanitaire d’Oqualim Sud-Ouest devraient fusionner au 1er janvier 2025, sous réserve de la validation de leurs assemblées générales qui se tiennent en décembre. À noter que LCA a publié cette année un théma de 54 pages sur « la biosécurité et la sécurité en élevage ».

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