Vivadour crée une unité de production de protéines végétales texturisées

« L’EBE est fortement affaibli et le résultat est négatif pour notre groupe. Mais la solidité financière du groupe va nous permettre de développer de nombreux projets et de relever les défis », déclare Florent Estebenet, président de Vivadour. À la veille de son assemblée générale, qui a lieu ce mercredi 4 décembre à Nogaro (Gers), le groupe a présenté son chiffre d’affaires, 540 M€, pour l’exercice 2023-2024, mais n’a pas souhaité dévoiler la valeur de son déficit, préférant insister sur les projets.

Un investissement de 6 M€ à Revel

Le principal d’entre eux est la création, en juillet dernier, de la société Texipro, aux côtés de l’entreprise Guy Spanghero Financière. Texipro, dans laquelle Vivadour est majoritaire, porte une unité industrielle dédiée à la production de protéines végétales texturisées.

« Nous avons racheté une ancienne usine de 2 500 m² à Revel (Haute-Garonne), dans le but de produire rapidement des substituts végétaux en alimentation humaine à destination de la première transformation et de la RHF », souligne Jérôme Candau, coordinateur du comité de direction générale. Le but de cet investissement de 6 M€ est de développer dès le deuxième trimestre 2025 des recettes à base de soja et de pois jaune produits par les adhérents. Vivadour vise pour cette activité un chiffre d’affaires de 7 M€ d’ici à 2027.

Les protéines animales aussi

La dynamique est aussi « positive » côté protéines animales. « Nous allons retrouver nos 10 millions de volailles abattues et nos 1,5 million de canards produits sur l’exercice en cours », se félicite Jérôme Candau. Vivadour a également réalisé de nombreux investissements dans la filière bovine, en 2023-2024, parmi lesquels l’acquisition, par sa filiale Vignasse & Donney, de la société de négoce de bestiaux Boulin-Michel (Landes).