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Biostimulants : Toopi Organics passe à la vitesse supérieure

Alexandra Carpentier, directrice générale de Toopi Organics, et Michael Roes, président et co-fondateur de la start-up spécialisée dans les biostimulants urino-sourcés.

Outre le Lactopi Start en cours de mise sur le marché, trois nouveaux biostimulants urino-sourcés seront commercialisés en 2025, grâce à la construction de deux usines en France et en Belgique, a annoncé Toopi Organics mardi 12 septembre.

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La commercialisation du premier produit de Toopi Organics, le biostimulant Lactopi Start, issu de la fermentation de l’urine humaine utilisée comme milieu de culture pour la production industrielle de bactéries d’intérêt agronomique, vient d’être amorcée en France avec le distributeur Qualifert. 400 000 litres de produit pour deux ans ont été contractualisés en exclusivité avec cette société spécialisée dans l’import et la commercialisation de fertilisants auprès de la distribution agricole française. Ce biostimulant, qui solubilise le phosphore présent dans le sol pour le rendre disponible à la plante, est déjà commercialisé en Belgique depuis le printemps 2023 (lire encadré).

Capter l’azote et résister au stress hydrique

En 2025, trois nouveaux produits seront commercialisés en France et en Belgique : deux pour capter l’azote atmosphérique et un autre pour améliorer la résistance au stress hydrique des plantes. Pour ce faire, deux sites industriels seront construits, l’un en France, à Loupiac-de-la-Réole (Gironde), et le second en Belgique, dans la Province de Liège.

« La construction de l’usine française débutera fin 2023 ou début 2024 pour une mise en service mi-2025, a précisé Alexandra Carpentier, directrice générale de Toopi Organics, lors d’une conférence de presse en ligne, mardi 12 septembre. Pour la mise en service de l’usine belge, il faudra compter 18 mois de plus. Chacune produira 1 million de litres de biostimulants et coûtera environ 4 M€. »

Une levée de fonds de 16 M€

Ces investissements sont possibles grâce à la levée de fonds de 16 M€, dont 11 M€ issus de fonds privés et 5 M€ de l’Ademe et de Bpifrance, que vient de finaliser Toopi Organics.

« Le déploiement de ces trois nouveaux produits permettra d’économiser 24 millions de litres d’eau potable des toilettes, 40 000 t d’engrais minéraux et 150 000 t d’émissions de CO2 », chiffre la directrice générale. Grâce à la commercialisation de ces trois nouveaux produits, le chiffre d’affaires de Toopi Organics devrait ainsi passer de 100 000 € en 2023, à 3 M€ en 2025 puis 15 M€ en 2027.

« Nous travaillons également sur des produits de biocontrôle, notamment des alternatives aux néonicotinoïdes, mais leur développement fera l’objet d’une autre levée de fonds, plus tard », fait savoir Michael Roes, président et cofondateur de Toopi Organics.

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