Contre les rongeurs, Dijon céréales fait appel aux furets
Dans le cadre de son programme de gestion des nuisibles, la coopérative Dijon céréales a recours à Fauconnerie Team et à la société Estivalet pour la dératisation de ses sites en extérieur.
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« La gestion des nuisibles sur nos sites est primordiale », introduit Ludovic Lignier, responsable conservation des grains chez Dijon Céréales. Pour cela, la coopérative fait appel à des entreprises spécialisées dans la gestion par bioprédation. Cette année, elle s’est adressée à Fauconnerie Team et à l’entreprise Estivalet (spécialisée dans l’assainissement) pour la dératisation de ses sites en extérieur. Ces deux entreprises viennent d’ailleurs de créer une équipe commune, Rafu, officialisée vendredi 12 janvier lors d’une matinée organisée par Ludovic Lignier.
Le principe de cette bioprédation ? « Un périmètre est établi autour des terriers de rongeurs identifiés. Des filets sont posés tout autour, puis des furets sont introduits à l’intérieur pour déloger les rongeurs qui, une fois attrapés, sont euthanasiés », explique Ludovic Lignier.
La collecte d’excréments en parallèle
Pour compléter cette démarche de gestion des nuisibles adaptée, un partenariat avec la SAS Izinovation fondée par Romain Lasseur a été reconduit pour la deuxième année consécutive.
À partir des excréments collectés sur le terrain, l’entreprise utilise des outils d’analyse génétique pour l’identification de l’espèce, de la présence éventuelle de mutations génétiques liées à la résistance aux rodenticides et de pathogènes d’importance sanitaire (leptospirose, etc.).
Une initiative qui complète celle de Dicé’Chouette
Ces deux initiatives font partie intégrante de la démarche de gestion des nuisibles de Dijon céréales, en réduisant le recours aux matières actives. Elles complètent une première étape lancée en 2019 : l’initiative Dicé’Chouette élaborée en partenariat avec Fauconnerie Team et l’association dijonnaise La Choue.
« Selon nos sites, ils ont identifié les espèces de rapaces adaptées (chouette effraie, faucon crécerelle…) puis ont posé des nichoirs à l’extérieur et à l’intérieur lorsque c’était possible. Depuis, ils viennent régulièrement contrôler la fréquentation des nichoirs et identifier les espèces prédatées : mulots, etc. », conclut Ludovic Lignier.
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