Coops et négoces occitans se penchent sur la réduction des phytos
La Coopération agricole Occitanie a organisé, lundi 4 mars, une journée dédiée à la « valorisation des résultats sur la réduction des produits phytosanitaires » en grandes cultures.
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Sélection variétale, optimisation des traitements, désherbage mécanique, herbisemis, allongement et diversification des assolements, introduction de légumineuses… Autant de techniques évoquées, lundi 4 mars, au lycée de Beaulieu-Lavacant, à Auch (Gers), lors de la journée dédiée à la « valorisation des résultats sur la réduction des produits phytosanitaires ». Un évènement organisé par La Coopération agricole Occitanie, en partenariat entre autres avec la chambre d’agriculture d’Occitanie et le comité régional Négoce Pyrénées Méditerranée.
L’Isle aux Grains, Gersycoop et Val de Gascogne présents
« C’est intéressant de réunir l’ensemble des professionnels qui travaillent sur ces solutions alternatives à des formules qui nous sont enlevées chaque année. C’est bien de croiser ce qui marche et ce qui marche moins bien », témoigne Jean-Louis Morvan, vice-président de LCA Occitanie.
Benoît Frayssine, gérant du négoce l’Isle aux Grains, et Laetitia Laffont, responsable agronomie et expérimentation chez Gersycoop, ont notamment fait le point sur les couverts végétaux et autres solutions qui accompagnent la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires. Bruno Estanguet, technicien sol chez Val de Gascogne, a participé à la démonstration autour de la maîtrise de la pulvérisation.
« Relativement performant »
Deux autres points forts ont été la présentation de résultats sur les performances économiques d’une plate-forme expérimentale du projet Syppre d’Arvalis, à Vieillevigne (Haute-Garonne), et d’agriculteurs du groupe Dephy, à l’échelle française et régionale. Eva Deschamps, ingénieure chez Arvalis, témoigne : « Notre expérimentation est relativement performante économiquement. Il y a une maîtrise de la fertilisation, une baisse des phytos. Mais ça demande du temps d’apprentissage, ce qui peut avoir un coût. »
Côté Dephy, Mélanie Lobietti, chargée de mission à la chambre d’Occitanie, assure que « les marges nettes des exploitations y participant ne baissent pas plus que les autres ». Désormais, témoigne Jean-Louis Morvan côté LCA, « la diffusion de ces résultats aux agriculteurs se fera notamment par l’ensemble des coops qui étaient présentes ».
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