Avril examine le dossier Metex
Alors que Metabolic Explorer n’a pas reçu d’offre ferme au 6 mai pour sa filiale Metex Nøøvistago, le groupe Avril regarde le dossier « de manière approfondie ».
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Le 12 mars dernier, Metabolic Explorer (Metex), le spécialiste de la fermentation industrielle pour la fabrication d’ingrédients à destination de la nutrition animale, de la cosmétique et des biopolymères, avait annoncé demander la mise en redressement judiciaire de deux de ses filiales opérationnelles, Metex Nøøvista, basée à Saint-Avold (Moselle), et Metex Nøøvistago, à Amiens (Somme). Procédures qui avaient été ouvertes quelques jours plus tard.
Une remise des offres repoussée
Pour Metex Nøøvistago, qui emploie 300 salariés, la date limite de remise des offres avait été fixée au 6 mai à 12 heures. « À cette date, les administrateurs judiciaires n’ont pas reçu d’offre », a fait part dans la foulée Metex, dont le siège est à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme). Néanmoins, le délai de remise des offres a été prorogé au lundi 27 mai « afin de permettre aux repreneurs potentiels de se positionner. »
En particulier, le groupe Avril a demandé de poursuivre l’étude d’un projet de reprise. Dans un communiqué publié lundi 6 mai, l’acteur agro-industriel confirme être « attentif à la situation de l’usine d’Amiens (Metex Nøøvistago), des activités R & D indispensables à son exploitation (dont certaines sont logées à Saint-Beauzire) ainsi qu’aux équipes commerciales actuellement localisées à Paris. »
Un projet conditionné à l’intervention des pouvoirs publics
« Le groupe examine de manière approfondie le dossier, fait-on savoir chez Avril. À date, les conditions préalables permettant le dépôt d’une offre de reprise de nature à assurer une exploitation pérenne des activités, pour lesquelles le soutien des pouvoirs publics est indispensable, ne sont pas encore réunies. »
Mais « Avril continue à travailler activement et à échanger avec l’ensemble des acteurs concernés, pour construire un projet d’avenir pour cette activité et ses salariés ».
L’agro-industriel est en effet conscient que « ce projet représente un enjeu stratégique majeur pour l’approvisionnement en acides aminés de fermentation des filières animales. Les principaux syndicats professionnels français et européen du secteur ont d’ailleurs alerté les pouvoirs publics sur le fait que ce site est la dernière unité de production européenne. »
Deux offres pour Metex Nøøvista
De son côté, Metex Nøøvista fait l’objet de deux offres de reprises, qui seront prochainement examinées par le tribunal de commerce de Paris.
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