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L’agroécologie au cœur de Terres Innovation

Au centre du salon Terres Innovation, organisé par Cérèsia les 15 et 16 mai à Chambry (Aisne), était implantée une plateforme de sept hectares, avec 25 essais portant sur 15 espèces et conduits sur 1 500 microparcelles.

Les moyens pour réussir la transition agroécologique constituaient le thème central de la troisième édition de Terres Innovation, et la première dans l’Aisne, manifestation portée par Cérèsia avec la chambre d’agriculture de l’Aisne, Cristal Union, le Crédit Agricole et le CER France, les 15 et 16 mai.

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« L’objectif de Terres Innovation, et le défi imposé à nos 200 exposants, était de mettre en avant des innovations agricoles qui vont nous permettre dans un futur très proche de faire évoluer les pratiques des agriculteurs vers l’agroécologie », présentait Antoine Hacard, président de Cérèsia, lors de l’inauguration du salon, mercredi 15 mai, à Chambry (Aisne). « Ceci pour répondre à trois enjeux (maintenir la biodiversité, lutter contre le réchauffement climatique et consommer moins d’intrants, notamment de produits phytosanitaires) tout en continuant à produire en masse. »

« Pour aider les agriculteurs à voir, comprendre et échanger autour de cette transition agroécologique et les moyens d’y parvenir », Cérèsia a implanté au centre du salon, et en complément des exposants, une plateforme de sept hectares avec 25 essais portant sur 15 espèces et conduits sur 1 500 microparcelles : fertilisation azotée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, méthanisation et Cive, variétés (levier très important pour la transition agroécologique)…

Une prime agroécologique

« Les changements de pratiques doivent aider notamment à mieux préserver la structure et la fertilité des sols, améliorer la biodiversité qui peut constituer un complément aux autres solutions de gestion des ravageurs…, soulignait William Huet, directeur agricole adjoint de Cristal Union. Cristal Union doit accompagner les producteurs de betteraves techniquement mais aussi économiquement, car ces changements de pratiques sont coûteux et doivent être valorisés. »

« Pour cela, poursuit-il, nous travaillons depuis cinq ans avec nos clients les plus engagés dans la transition agroécologique. Avec eux, nous avons construit un référentiel recensant les leviers agroécologiques essentiels à cette transition et qui pourraient être valorisés commercialement. » Ce travail permet aujourd’hui de verser une prime agroécologique (de 1,50 à 5 €/t) aux producteurs de Cristal Union pour la récolte 2023 après évaluation des progrès réalisés grâce à un indice de régénération.

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