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Une vitrine en ACS pour Pohu

De gauche à droite, Mathieu Bouchonneau, en charge de la communication et du marketing chez Pohu, et qui a piloté avec Agriculture de conservation des Mauges l'organisation de la journée du 1er octobre à Sèvremoine (Maine-et-Loire), Thierry Ménard, responsable de l'activité agricole pour le négoce, Fabrice Gélineau et Tony Cogné, vice-président et président d'AC Mauges.

Le négoce Pohu et l’association Agriculture de conservation des Mauges ont organisé, mardi 1er octobre, une journée sur les couverts d’été à Sèvremoine (Maine-et-Loire). L’occasion pour Pohu d’afficher son expertise sur le sujet.

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L’intitulé de la journée, « Couverts d’été : cultivons le soleil », portait mal son nom en ce 1er octobre. Les cars d’élèves sont arrivés à Sèvremoine (Maine-et-Loire) sous la pluie, pour visiter la plateforme mise en place par le négoce Pohu et l’association Agriculture de conservation des Mauges. 200 étudiants étaient annoncés le matin, avant la visite d’élus et d’agriculteurs l’après-midi.

AC Mauges existe depuis une dizaine d’années, et compte désormais une cinquantaine de producteurs. L’association travaille étroitement avec Pohu. Mathieu Bouchonneau, en charge du marketing et de la communication au négoce, a été mis à disposition pour piloter l’organisation de la journée.

« Gagnant-gagnant »

« C’est gagnant-gagnant », explique Thierry Ménard, responsable de l’activité agricole. Outre la fourniture des semences, « pour nous, c’est une belle valorisation en termes d’image. On invite nos clients. Et cela nous permet de faire de la R & D sur les couverts. » 80 % des producteurs d’AC Mauges travaillent avec Pohu, « ou se sont mis à travailler avec nous en y entrant », ajoute Thierry Ménard.

AC Mauges organise des formations, appuyées par Pohu, sur des sujets liés à l’ACS mais pas seulement, « et ensuite nous les accompagnons dans la mise en œuvre de ce qu’ils ont appris ». Les TC du négoce postent aussi des informations sur le groupe WhatsApp de l’association.

Crédits carbone

Pohu va aller plus loin dans la démarche : « Nous nous sommes rapprochés de Carbone Farmers, pour que les agriculteurs puissent valoriser le stockage carbone permis par les couverts. » Pour le négoce, l’investissement est essentiellement en temps passé, « et c’est gratifiant », appuie le responsable de l’activité agricole.

Quant à la marque Mémé Germaine, valorisant l’ACS, « elle vit toujours », sourit Thierry Ménard. La gamme compte désormais trois bières : blonde, ambrée et blanche. « Elles fonctionnent très bien », met en avant Mathieu Bouchonneau.

Du côté d’AC Mauges, son président, Tony Cogné, apprécie que le négoce « nous offre, outre une palette variée de semences, la possibilité de communiquer sur l’association ». Cette dernière, qui ne compte pas de salarié, est financièrement soutenue par le bassin-versant de la Sèvre Nantaise et par la communauté de communes des Mauges.

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