Collecte et recyclage des emballages : Valoralim complète le dispositif

Lancée de façon opérationnelle le 1^er juillet 2023 avec une première collecte en novembre de la même année, la filière Valoralim de collecte et de recyclage des emballages de la nutrition animale termine son premier exercice sur un réel succès, selon Pascal Pringault, président exécutif de l’association, qui tenait sa première assemblée générale vendredi 8 novembre, à Paris. 90 % des metteurs en marché ont adhéré (242 fabricants ou distributeurs sur les 270 identifiés), ce qui représente 95 % des produits conditionnés commercialisés chez les éleveurs français.

Un taux de collecte de 28 %

Adivalor, à qui Valoralim a confié la collecte et le recyclage de ces emballages vides, a déjà pu collecter 1 908 t dans 2 700 points de collecte, principalement des distributeurs, coopératives et négoces, et quelques gros élevages. Cela représente un taux de collecte de 28 %. Un premier travail sur le carbone chiffre à 1 500 t le volume de CO₂ évité, et les responsables espèrent trouver un moyen de le réaffecter aux opérateurs.

Face à l’obligation réglementaire de disposer d’une solution de collecte et de recyclage dès le 1^er janvier prochain, le président du conseil de surveillance de Valoralim, Gabriel Pecoul (Atrial), a bon espoir que les derniers metteurs en marché non encore engagés rejoignent l’association. C’est une des raisons des évolutions de la convention d’adhésion à Valoralim, actées le 1^er juillet dernier.

De nouveaux emballages et un appel de fonds en deux fois

Premier changement : le champ d’action est élargi au-delà des « produits de la nutrition animale » pour inclure également « des produits associés » comme les produits de gestion d’effluents d’élevage ou de gestion des litières vendus majoritairement par les metteurs en marché de la nutrition animale (par exemple, les asséchants de litière).

Deuxième évolution : au lieu d’un seul appel de fonds le 1^er octobre, Valoralim effectuera un appel en deux fois ; un acompte de 40 % le 1^er mars et une seconde facture le 1^er octobre (60 %). Le troisième point porte sur le contrôle des déclarations du contributeur : il peut désormais être assuré non seulement par l’expert-comptable ou le commissaire aux comptes, mais aussi par le représentant légal du contributeur.

Enfin, de nouveaux emballages de nutrition animale viennent dorénavant s’ajouter aux huit emballages référencés pour la première campagne : octobins, sacs multi-matériaux papier et aluminium, sachets aluminium, boîtes carton (emballage primaire), flacons PET, seringues et divers (boîtes polystyrène, bag in box…).