Login

NUTRITION ANIMALE > L'industrie tient bon

Réunie en AG au Mans, l'industrie de l'alimentation animale croit à la pérennité de ses entreprises et prend dix engagements «durables».

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Rappelant sa contribution à la gestion des coproduits (sons, tourteaux, drèches voire graisses animales) et les effets de ses gains de productivité sur l'environnement (1,75 kg d'aliments contre 2,3 il y a trente ans pour 1 kg de poulet), les fabricants d'aliments ne veulent pas être enterrés avec la crise du lait, le déficit européen en protéines et autres campagnes contre la consommation de viande. Pourtant, les tonnages n'incitent pas à pavoiser : - 6 % l'an passé et un début d'année 2010 assez sombre (encore - 1,9 %) avec - 5,6 % en bovins, - 3,4 % en porc, même si la volaille se reprend.

La mission Développement durable, mise en place l'an dernier par Afca-Cial, Coop de France-NA, Snia et le soutien technique de Tecaliman, a débouché sur dix engagements dont le soutien de la production d'un soja durable (qui ne veut pas dire non OGM), sur le modèle de la filière mise en place par Bemefa, le syndicat belge de l'alimentation animale. « Il ne s'agit pas de créer un nouveau segment de marché, mais de faire évoluer les standards de production dans une démarche collective de progrès », note le Snia. Jouer collectif semble d'ailleurs la seule solution : que ce soit pour faire enfin aboutir le dossier du 44 t, ou répondre aux besoins des consommateurs dont la première préoccupation reste le prix, rappelait Francis Santenac de l'Association FO consommateurs.

Yanne Boloh

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement