Doux La région Bretagne s'engage pour la poule bretonne
Comme prévu lors de la reprise de Doux par LDC et ses partenaires, la région Bretagne vient d'entrer au capital de Yer Breizh ( poule bretonne, en breton), créée à cette occasion, avec les industriels LDC, Almunajem et les coops Terrena et Triskalia. Une première !
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Le 2 juillet, Loïg Chesnais-Girard, le président de la région Bretagne, a signé une première en France en entrant au capital de Yer Breizh (la poule bretonne), qui regroupe l'amont de l'ex-groupe Doux : élevage, accouvage, aliments pour animaux. Pour la première fois, une région française crée et entre en effet au capital d'une société de ce type.
Yer Breizh reprend 97 salariés, 21 ex-Doux pour la gestion des élevages, le couvoir de la Harmoye, l'usine d'aliments de Bannalec, des poussinières et des fermes de reproduction auparavant propriété de Doux, et plus de 240 éleveurs (160 en Bretagne et 89 en Pays de la Loire).
Sa part atteindra 33 % d'ici trente mois
Les autres actionnaires de cette entreprise d'un capital de 6 millions d'euros, sont les deux coopératives Terrena et Triskalia (14 % chacune) ainsi que LDC et Almunajen (33,5 % chacun). La région Bretagne possède 5 % du capital. Sa part atteindra 33 % d'ici trente mois par rachat aux partenaires industriels. La région sera représentée au comité stratégique via son directeur de l'économie.
Engagée pour le plan de reprise et de transformation de l'ex-groupe Doux, la région s'engage de fait à plusieurs niveaux : 2 M€ pour entrer au capital de Yer Breizh, la construction de la nouvelle usine LDC pour le marché français (12,7 M€), la modernisation de l'usine export (1,2 M€) et des investissements dans la filière (5 M€).
Yanne Boloh
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