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Indre  Travert salue la « filière d'excellence » entre Barilla, Soufflet et Axéréal

A l'usine Barilla, Fabrice Bourjot (à gauche), responsable développement blé des Moulins Soufflet et Denis Courzadet (à droite), directeur filière d'Axéréal, ont présenté au ministre, Stéphane Travert, leur démarche « blés moelleux et responsables » avec l'industriel. © A. RICHARD A l'usine Barilla, Fabrice Bourjot (à gauche), responsable développement blé des Moulins Soufflet et Denis Courzadet (à droite), directeur filière d'Axéréal, ont présenté au ministre, Stéphane Travert, leur démarche « 

Dans le cadre des rencontres du gouvernement, le 17 mai, Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture, a fait le choix de l'Indre et de la mise en place de filière de blé tracé.

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Après la visite de l'usine de Barilla, à Montierchaume près de Châteauroux (Indre), le ministre de l'Agriculture­ a souhaité mettre en avant la nouvelle démarche de l'industriel de l'agroalimentaire avec les coopératives et les négoces. Les acteurs de la filière, agriculteurs et organismes stockeurs, sont venus témoigner.*

Pour la prochaine moisson, Barilla, qui fabrique les produits Harrys, a contractualisé avec 200 agriculteurs, via Soufflet et Axéréal, pour fournir 30 000 tonnes de blé « moelleux et responsable ». Cet accord tripartite vise à couvrir 30 % des apports de blé meunier (BPMF) de l'industriel. La base du cahier des charges de production est fondée sur la « Charte de production agricole française » (ex-charte Arvalis – Irtac). Elle est agrémentée d'un système d'options d'exigences environnementales, comme un permis à point.

Un plan de progrès pour atteindre l'or

« C'est un plan de progrès pour tirer la filière vers le haut. Cette année, tout le monde commence en bronze. Ceux qui auront le plus de points pourront prétendre à l'or », explique Fabrice Bourjot, responsable développement blé chez Moulins Soufflet, qui a contractualisé avec une cinquantaine de céréaliers.

Pour les agriculteurs, cette filière est une manière de récupérer de la plus-value, même s'ils ne connaissent pas encore le montant de la prime. « Dans tous les cas, ce sera au-dessus du prix du marché », souligne Didier­ Deligand, agriculteur à Vallery (Yonne).

Créer le lien entre céréaliers et consommateurs

Stéphane Travert a salué cette démarche de « filière d'excellence ». « Les céréaliers manquent de reconnaissance car ce n'est pas facile, pour le consommateur, de faire le lien entre le produit transformé et la matière première. C'est à vous de créer ce lien, en communicant sur vos produits. Le consommateur peut ainsi avoir le sentiment de favoriser le producteur. »

Aude Richard

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