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Emploi  Négoce Ouest a tenu son second job dating au Space

Le job dating organisé par Négoce Ouest et FC2A est surtout l'occasion de prises de contact avec des étudiants en recherche d'alternance voire d'un premier poste. © H. LAURANDEL Le job dating organisé par Négoce Ouest et FC2A est surtout l'occasion de prises de contact avec des étudiants en recherche d'alternance voire d'un premier poste. © H. LAURANDEL

Le 14 septembre au Space, à Rennes, quinze négociants ont reçu plus de quarante candidats potentiels lors du second job dating du commerce agricole organisé par Négoce Ouest avec le soutien de la FC2A.

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Cette nouvelle formule d'approche de candidats potentiels lancée par la FC2A au Space 2015, avec le concours de Négoce Ouest, connaît un certain succès auprès des entreprises au nombre de quinze pour cette seconde édition qui s'est déroulée mercredi 14 septembre au Space, à Rennes (Ille-et-Vilaine).Ces entreprises avaient vingt-trois offres d'emploi à proposer dont quinze postes de conseiller agronomique préconisateur (intitulé du négoce pour le métier de technico-commercial). Le recrutement de ces agents de terrain est toujours aussi sensible et complexe. « L'idée est d'aller au devant des jeunes pour privilégier un contact direct avec eux », avance Lucie Martin, responsable emploi-recrutement à la FC2A. Un événement qui pourrait être diffusé dans d'autres régions.Créer une pépinière de CV« L'intérêt est de prendre des contacts », estime Jean-Yves Moisdon, président de Négoce Ouest, en recherche lui-même de candidats et qui recrute en majorité en alternance. Chez Hautbois, ce job dating est l'occasion de nourrir leur pépinière de CV. « Nous recherchons plutôt des personnes en début de carrière ou débutantes pour les coacher et les mener graduellement dans leur fonction, explique Jean-Louis Frapin, directeur général du négoce mayennais. Et de formation Bac + 3 ou + 5 car nous souhaitons une formation solide au départ pour être capables de travailler dans une approche globale de l'exploitation. » D'autres ne se mettent pas de limite. « Nous sommes ouverts à tout », commente Aurélia Ploncard, directrice générale du négoce morbihanais Jegouzo et qui recrute un conseiller agronomique préconisateur.Une prise de contacts pour les étudiants

Pour Quentin Le Ferrand, étudiant en seconde années de BTS, l'image donnée par l'entreprise est importante dans sa recherche d'un futur employeur.

Du côté des candidats présents, quelques personnes expérimentées et surtout des étudiants venus accompagnés d'un professeur. Des jeunes qui réfléchissent à la suite de leur parcours de formation, à l'exemple d'une licence pro en alternance, et sont venus prendre des contacts professionnels dans cet objectif. C'est le cas de Quentin Le Ferrand, étudiant en seconde année de BTS technico-commercial en agro-fournitures dans un lycée agricole de Pontivy (Morbihan), qui se pose la question de partir aussitôt dans le monde du travail ou de continuer en licence.Il a en fait rencontré un négoce proposant un poste de magasinier-vendeur-livreur qui l'intéresse fortement. « La polyvalence de ce poste me plaît. Il peut permettre de tout connaître dans l'entreprise, de rencontrer l'ensemble des clients agriculteurs. » Et c'est dans un second temps, que le jeune homme de 19 ans envisage d'accéder à la fonction de technico-commercial. « J'ai passé ici mon premier véritable entretien d'embauche, mais l'entreprise recherche un poste pour tout de suite. »Travailler dans un esprit de partenariatLoin d'être déçu, il apprécie ce contact avec le monde professionnel. Ses critères de choix pour une entreprise ? « Sa situation géographique car je tiens beaucoup à ma Bretagne. Et l'image que l'entreprise donne et que j'en ai. Si cette image est positive dans sa façon de travailler avec les agriculteurs. » En effet, pour Quentin Le Ferrand, le lien avec le client est essentiel. Il souhaite établir « des relations construites » dans le cadre d'un métier dont la bivalence commerce et technique le séduit.Un candidat idéal, non ? D'autant plus qu'il n'est pas fils d'agriculteur, critère parfois rédhibitoire car « un TC, fils d'exploitant, quitte souvent l'entreprise au bout de deux ans pour aller s'installer », souligne un des négociants présents.

Hélène Laurandel

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