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Alimentation animale Lorial se lance en Alsace et en Lorraine

Le directeur de Lorial, Laurent Thiaucourt (ici à droite en compagnie d'un technicien de Costal), attend d'une nouvelle organisation des flux une diminution de 10 % des coûts logistiques. © C. REIBEL Le directeur de Lorial, Laurent Thiaucourt (ici à droite en compagnie d'un technicien de Costal), attend d'une nouvelle organisation des flux une diminution de 10 % des coûts logistiques. © C. REIBEL

Ce 1er juillet 2013 marque les débuts officiels de Lorial, la structure aliment du bétail commune au Comptoir agricole de Hochfelden, la Cal, Lorca et InVivo en Alsace et en Lorraine.

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La décision des quatre entités coopératives de réunir leurs outils date de 2012, mais n'a été approuvée que fin mai 2013 par l'Autorité de la concurrence. « Ce regroupement des fonctions administratives et de moyens spécifiques au métier de l'alimentation animale doit déboucher sur une structure assez puissante pour affronter les difficultés à venir », indique Laurent Thiaucourt, directeur de Lorial. L'objectif est de conserver les parts de marchés acquises et de diminuer de 10 % les coûts logistiques dans une région aux densités animales plutôt faibles.Lorial sera présente avec ses marques Epilor, Evialis et Costal dans six départements. Elle y revendique une part de marché d'environ 25 % en ruminants. Ses quatre unités de production installées à Eloyes (Vosges), Le Mud (Moselle), Sorcy-Saint-Martin (Meuse) et Molsheim (Bas-Rhin) produisent quelque 200 000 tonnes d'aliments par an. Les bovins pèsent la majeure partie de ce tonnage (70 %) devant la volaille et le porc. Lorial réalise 75 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Christophe Reibel

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