La décision des quatre entités coopératives de réunir leurs outils date de 2012, mais n'a été approuvée que fin mai 2013 par l'Autorité de la concurrence. « Ce regroupement des fonctions administratives et de moyens spécifiques au métier de l'alimentation animale doit déboucher sur une structure assez puissante pour affronter les difficultés à venir », indique Laurent Thiaucourt, directeur de Lorial. L'objectif est de conserver les parts de marchés acquises et de diminuer de 10 % les coûts logistiques dans une région aux densités animales plutôt faibles.Lorial sera présente avec ses marques Epilor, Evialis et Costal dans six départements. Elle y revendique une part de marché d'environ 25 % en ruminants. Ses quatre unités de production installées à Eloyes (Vosges), Le Mud (Moselle), Sorcy-Saint-Martin (Meuse) et Molsheim (Bas-Rhin) produisent quelque 200 000 tonnes d'aliments par an. Les bovins pèsent la majeure partie de ce tonnage (70 %) devant la volaille et le porc. Lorial réalise 75 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Christophe Reibel