NORMANDIE-PICARDIE Cap Seine : un avenir très connecté

D'abord gérer la crise avec un quart de collecte en moins et « des difficultés réelles » pour un peu moins de 10 % de ses 3 700 adhérents. Mais ne pas hypothéquer l'avenir et se donner des moyens pour rendre l'agriculture plus résiliente face aux aléas quels qu'ils soient. Telle a été la feuille de route présentée par Cap Seine devant ses adhérents en assemblée générale, le 8 décembre dernier. La coopérative y a dressé un premier bilan de son plan d'urgence. « Le risque existait que les conséquences financières de la moisson de l'été 2016 grèvent le démarrage de 2017. Ce n'est, à ce stade de l'implantation des cultures, pas le cas », constate la coopérative qui a par ailleurs voté 6,1 M€ de restitutions exceptionnelles. Cet effort est rendu possible par de bons résultats laissés par l'exercice 2015-2016, 13 % de rentabilité brute et un chiffre d'affaires en hausse de 7 % à 932 M€.

Gestion prédictive

Dans ce contexte, Cap Seine a annoncé expérimenter auprès d'une centaine d'adhérents, une assurance chiffre d'affaires. Le groupe croit également beaucoup dans la gestion prédictive des risques. « La coopérative participe avec InVivo au déploiement de la société Be Api en faveur de l'agriculture de précision. Par ailleurs, elle est engagée dans un projet de coopérative connectée », souligne le président Jean-Charles Deschamps.

Alexis Dufumier